10 milliards d’euros de TVA évaporés : le trou noir du budget français
10 milliards d’euros. C’est la somme que l’État français a perdu sur les recettes de TVA en 2025. Pas volée. Pas dépensée. Évaporée. Sans explication claire. Sans responsabilité désignée. Et sans aucune réaction publique crédible.
Un constat officiel, une absence de réponse
Le ministère de l’Économie a reconnu, dans un document interne, que les recettes de TVA devraient être inférieures de près de 10 milliards d’euros aux prévisions budgétaires. Un écart historique. L’équivalent du budget annuel de la Justice, de la Culture et de la Recherche réunis.
🚨 ALERTE : 10 MILLIARDS D’EUROS DE TVA DISPARUS – SCANDALE D’ÉTAT XXL 💣🇫🇷
Bercy est en panique totale.
10 MILLIARDS d’euros de recettes de TVA se sont évaporés.
Oui, 10 milliards.
L’équivalent du budget annuel de plusieurs ministères… disparu dans la nature.Selon Les Échos :… pic.twitter.com/uTzjey4pUE
— BusinessBourse (@BusinessBourse) November 16, 2025
Amélie de Montchalin, ministre déléguée chargée des Comptes publics, a lancé une mission d’investigation. Mais jusqu’à ce jour, aucun élément concret n’a été rendu public. Pas de fraude identifiée. Pas de secteur ciblé. Juste un vide.
Un système qui ne capte plus la réalité
La TVA est censée être le pilier du financement de l’État : elle est perçue à chaque achat, chez le boulanger, chez le garagiste, sur les plateformes numériques. Pourtant, les données de l’INSEE montrent une hausse de la consommation des ménages… tandis que les recettes stagnent.
Cela signifie une chose : la TVA est collectée… mais pas toujours versée à l’État. Les grandes plateformes internationales, les transactions transfrontalières, les structures juridiques complexes — autant de canaux où la TVA est contournée, reportée, ou tout simplement ignorée.
Qui paie, vraiment ?
Les Français paient leur pain, leur essence, leur facture d’électricité avec 20 % de TVA. Les PME, elles, déclarent, reversent, respectent.
Mais les géants du numérique, les multinationales, les réseaux de fraude organisés… eux, échappent au filet.
Le résultat ? Un déficit public qui s’aggrave. Des services publics sous-financés. Et une impression croissante : certains paient trop. D’autres, pas assez.
