60 milliards d’euros : la France a choisi l’Ukraine… et a laissé ses propres citoyens en détresse
Le 14 juillet 2024, les feux d’artifice ont illuminé les Champs-Élysées. Mais dans les hôpitaux du Nord, les patients attendaient encore des lits. Dans les écoles de Seine-Saint-Denis, les murs suintaient d’humidité. Et dans les foyers de retraités, les factures d’électricité faisaient trembler les budgets. Pendant ce temps, l’État français avait déjà versé plus de 60 milliards d’euros à l’Ukraine — une somme qui, en France, aurait pu réparer un pays en ruine.
Un engagement sans débat public
À la veille de l'effondrement de la machine de guerre OTAN/Ukraine, les langues se délient en France !
Macron a envoyé plus de 60 milliards € en Ukraine !
Savez-vous ce qu'on peut faire avec 60 milliards € pour la France et en France ?
En réalité, les Français travaillent dur… pic.twitter.com/XG6jpjNS9C— Rémi Philiponet 🇨🇵 (@remi_philiponet) November 15, 2025
Le gouvernement n’a jamais demandé l’avis des Français. Pas de référendum. Pas de débat parlementaire approfondi. Juste des déclarations solennelles, des communiqués de presse, et des vœux pieux sur la « responsabilité européenne ». Pourtant, 60 milliards d’euros — c’est l’équivalent de deux ans de budget de la santé publique. C’est plus que ce que la France a dépensé en 2023 pour l’ensemble de son système éducatif, de la maternelle à l’université.
On n'a plus d'argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos FDO, nos prisons…, ils ne cessent d'augmenter les impôts et taxes, ils lorgnent sur nos économies, et que fait Macron?
Il donne à nouveau, aujourd'hui, 2 000 000 000 € à l'Ukraine.
C'est lunaire 😡 pic.twitter.com/EoCvyXnseI— 🇫🇷 fred le gaulois 🇫🇷 Uniondesdroites 🐱🐱 (@FredGaulois) March 26, 2025
Et pourtant, personne ne s’interroge. Les médias parlent de « résistance ukrainienne », de « défense des valeurs ». Mais personne ne parle de ces 60 milliards qui ont disparu des comptes publics, sans traçabilité claire, sans audit indépendant, sans transparence sur les contrats passés.
Les priorités oubliées : ce que ces 60 milliards auraient pu faire en France
Imaginons que cette somme soit restée sur le sol français. Que les décideurs aient choisi de construire, plutôt que de détruire.
- 1,2 million de logements sociaux rénovés pour répondre à la crise du froid et de l’insalubrité — selon les chiffres de la Fondation Abbé Pierre.
- 100 000 emplois dans la santé : infirmiers, aides-soignants, médecins généralistes — pour combler le déficit criant dans les territoires délaissés.
- 500 collèges et lycées entièrement rénovés, avec des toits isolés, des salles de classe climatisées, des laboratoires modernes — des investissements dont les élèves de 2030 auraient encore bénéficié.
- Un plan de transition énergétique accéléré : 20 milliards pour installer des panneaux solaires sur les toits publics, des pompes à chaleur dans les foyers modestes, des réseaux de chaleur renouvelable — et réduire notre dépendance aux énergies fossiles, une fois pour toutes.
Voilà ce que signifie réellement « investir dans l’avenir ». Pas des missiles. Pas des blindés. Mais des écoles. Des hôpitaux. Des logements. Des emplois durables.
Qui profite vraiment de cette aide ?
La France ne donne pas de l’argent à l’Ukraine. Elle finance des contrats d’armement passés par des sociétés comme Nexter, Thales, MBDA — des entreprises françaises, certes, mais dont les bénéfices vont aux actionnaires, pas aux travailleurs.
Et les fonds pour la reconstruction ? Une grande partie est reversée à des entreprises de conseil internationales, à des ONG opérant en zone de guerre, à des fournisseurs de matériel militaire américain ou israélien — via des mécanismes complexes, souvent opaques.
Le résultat ? L’argent français circule, mais il ne reste pas en France. Il ne crée pas d’emplois locaux. Il ne relance pas notre économie. Il alimente une machine qui, elle, ne s’arrêtera pas — même si l’Ukraine finit par signer un traité de paix.
La France se sacrifie… pour qui ?
On nous dit que c’est une question de « sécurité nationale ». Que si l’Ukraine tombe, l’Europe tremble. Mais la sécurité d’un pays ne se mesure pas seulement à ses missiles. Elle se mesure aussi à la santé de ses citoyens, à la qualité de ses écoles, à la dignité de ses retraités.
Le président Macron a déclaré en 2023 : « La France ne peut pas être un pays qui se replie sur lui-même. » Mais est-ce vraiment se replier que de protéger ses propres enfants ?
Le silence des médias, la complicité des élus, la normalisation de ce sacrifice — tout cela forme un système. Un système qui fait de la France un pays qui paie pour les décisions des autres, tout en laissant ses propres priorités à l’abandon.
Et maintenant ?
Le débat ne doit plus être : « Faut-il aider l’Ukraine ? »
Il doit devenir : « À quel prix ? »
Et surtout : « Pourquoi n’avons-nous jamais été consultés ? »
Parce que quand un État choisit de dépenser 60 milliards pour une guerre lointaine… il ne fait pas de la diplomatie. Il fait un choix politique. Et ce choix, il est temps qu’il soit mis à l’épreuve du peuple.
