Horreur domestique : une fillette de 5 ans aurait précipité sa sœur de 21 jours du 4e étage
Un drame inimaginable s’est produit dans un immeuble résidentiel : un nourrisson de seulement 21 jours a perdu la vie après avoir été projeté du quatrième étage. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est sa propre sœur, âgée de 5 ans, qui se serait trouvée à l’origine du geste. La mère, absente au moment des faits, avait laissé les deux enfants seuls. Ce fait divers tragique soulève des questions brûlantes sur la négligence parentale, les limites de la surveillance fraternelle et les manifestations précoces de la jalousie chez les jeunes enfants.
Le drame s’est produit en l’absence des parents
La scène s’est déroulée un samedi après-midi. La mère était partie rendre visite à une amie, pensant que sa fille aînée pouvait rester seule quelques instants avec le bébé. Le père travaillait. Dans cet intervalle, le nourrisson a été précipité depuis une fenêtre située à plus de 10 mètres de hauteur.
Des passants ont entendu un bruit sourd, puis découvert le petit corps inanimé sur le sol. Malgré l’arrivée rapide des secours, le décès a été confirmé sur place. Certains témoins ont décrit une scène « insoutenable », qu’ils n’oublieront jamais.
Jalousie fraternelle ou geste impulsif ?
Les autorités ont ouvert une enquête pénale pour homicide involontaire. Selon des sources proches de l’enquête, la fillette de 5 ans aurait été « contrariée » par la présence du nouveau-né. L’hypothèse d’une jalousie fraternelle est sérieusement envisagée — un phénomène bien documenté en psychologie infantile, bien que rarement à ce degré d’extrême.
Les spécialistes rappellent qu’un enfant de cet âge ne possède pas encore la capacité cognitive pour mesurer les conséquences de ses actes. Mais il peut ressentir de la colère, de la peur ou un sentiment d’abandon lorsqu’un frère ou une sœur arrive. Sans accompagnement, ces émotions peuvent se transformer en comportements inquiétants.
La mère visée par la justice
La mère fait désormais l’objet d’une procédure pour mise en danger de la vie d’autrui. Laisser un nourrisson de trois semaines sous la surveillance d’un enfant de 5 ans est considéré, dans de nombreux cadres juridiques, comme une forme grave de négligence.
Des experts en protection de l’enfance soulignent un point crucial : aucun enfant de moins de 10 ans ne devrait jamais être chargé de surveiller un bébé. Leur jugement, leur maturité et leur réactivité ne sont tout simplement pas adaptés à ce type de responsabilité.
Au-delà du drame : un signal d’alarme pour toutes les familles
Ce cas extrême interpelle bien au-delà de l’actualité. Il met en lumière des réalités souvent tues : l’isolement des parents, le manque de soutien familial, la pression économique qui pousse à improviser des solutions dangereuses. Il rappelle aussi l’importance de parler des émotions avec les jeunes enfants, surtout lors de l’arrivée d’un nouveau-né.
Des ressources existent — consultations, groupes de parole, guides parentaux — pour aider les familles à traverser ces transitions. Mais elles restent trop peu connues ou accessibles. Ce drame, aussi glaçant soit-il, doit servir de rappel : la surveillance d’un bébé n’est jamais une tâche secondaire. Elle exige une présence adulte, constante, responsable.
