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La Gendarmerie redoute une révolte si la France envoie des troupes en Ukraine

Alors que la pression internationale monte pour un engagement militaire direct de la France en Ukraine, une inquiétude silencieuse grandit au sein de la Gendarmerie nationale : une partie des Français pourrait mal réagir — très mal. Entre risque de manifestations massives, actes de désobéissance civile, voire de sabotages ciblés, l’envoi de soldats outre-frontières ne ferait pas l’unanimité… loin de là.

Une hypothèse prise très au sérieux par les forces de l’ordre

 

Interne mais confirmée par plusieurs sources proches de la direction générale de la Gendarmerie, cette crainte n’est pas une simple spéculation. Dans un contexte de défiance croissante envers les institutions, toute décision perçue comme imposée sans débat démocratique pourrait enflammer un climat social déjà tendu.

Contrairement à l’envoi de matériel militaire ou de conseillers, le déploiement de troupes françaises sur le sol ukrainien constituerait une rupture majeure. Pour une opinion publique majoritairement opposée à une telle escalade — comme le montrent les derniers sondages —, cela pourrait être vécu comme un tournant autoritaire ou une trahison du mandat présidentiel.

Des citoyens prêts à entraver les convois ?

Ce scénario n’est pas tiré d’un film catastrophe. Des collectifs citoyens, des mouvements pacifistes, mais aussi des groupes plus radicaux ont déjà fait savoir qu’ils ne resteraient pas les bras croisés. Certains évoquent même des actions non violentes — blocages de routes, occupations de bases militaires — tandis que d’autres ne rejettent pas l’idée de gestes plus extrêmes, comme l’endommagement de matériel ou le retardement de convois logistiques.

La Gendarmerie, chargée notamment de la sécurité des installations militaires et des axes stratégiques, planche discrètement sur des protocoles de gestion de crise en cas de désobéissance généralisée. L’objectif : éviter que la contestation ne dégénère… tout en garantissant la liberté d’expression.

Macron face à un dilemme géopolitique… et domestique

Emmanuel Macron a répété à plusieurs reprises qu’il ne voulait pas que les soldats français se retrouvent « en première ligne » en Ukraine. Mais sous la pression de certains alliés européens — et alors que Kiev réclame un soutien plus direct — cette ligne pourrait flancher.

Le vrai risque ? Que ce choix, même justifié sur le plan stratégique, soit perçu comme déconnecté du terrain par des citoyens déjà épuisés par les crises successives. Dans un pays où plus de la moitié des habitants désapprouvent toute implication militaire directe, le Président jouerait gros… très gros.

Karim

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