Liberté en danger ? Ce que Macron ne dit pas sur la censure numérique
Quand Michel Geoffroy accuse Emmanuel Macron de vouloir museler les réseaux sociaux au nom de la « démocratie », il ne lance pas une simple polémique : il soulève une question brûlante. Et si la véritable menace n’était pas le chaos en ligne… mais la vérité qui s’y exprime librement ?
Pourquoi la censure devient-elle le nouveau mot d’ordre ?
« Quand ils disent qu’ils veulent censurer les réseaux sociaux pour sauver la démocratie, c’est du baratin ! », assène Michel Geoffroy. Selon lui, derrière ce discours vertueux se cache une volonté bien plus ancienne : protéger un système politique fragilisé par l’irruption de voix non filtrées. Les réseaux sociaux, longtemps vus comme un terrain de jeux, sont devenus le dernier espace où s’expriment ceux que les médias traditionnels ignorent.
🎙️«Quand ils disent qu’ils veulent censurer les réseaux sociaux pour sauver la démocratie, c’est du baratin ! Il s’agit de sauver le système, parce qu’en réalité, les réseaux sociaux et internet sont le dernier espace de liberté »
Michel Geoffroy sur TVL🔻https://t.co/BqIMeAk8eX pic.twitter.com/fpc5NwAUUv
— TVL (@tvlofficiel) November 2, 2025
Et cette liberté dérange. Parce qu’elle échappe au contrôle. Parce qu’elle révèle des contradictions. Parce qu’elle donne du pouvoir à des citoyens ordinaires.
La démocratie ou le confort des puissants ?
La démocratie invoquée par les partisans de la régulation numérique n’est pas toujours celle du peuple. Souvent, c’est celle qui garantit la stabilité des institutions, des élites, des narrations officielles. Or, internet — et surtout les réseaux sociaux — permet à des millions de personnes de contourner ces filtres. Résultat : on parle désormais de « modération », de « lutte contre la désinformation », voire de « sécurité démocratique »… des termes qui sonnent bien, mais qui ouvrent la porte à des mesures de plus en plus intrusives.
Le vrai problème ? Ce n’est ni la haine, ni les fake news. C’est que la vérité circule désormais sans intermédiaire. Et ça, le système ne le supporte plus.
Internet n’est pas le problème — il est le miroir
Plutôt que de réformer les causes profondes de la défiance — inégalités, opacité, déconnexion entre élus et citoyens — on préfère blâmer l’outil qui en révèle les symptômes. Pourtant, comme le rappelle Geoffroy, internet reste le dernier bastion de liberté d’expression accessible à tous. Le censurer, c’est admettre qu’on ne sait plus répondre aux critiques autrement qu’en les effaçant
