Explosion politique : Rachida Dati lâche une bombe sur Gabriel Attal et Emmanuel Macron
Alors que la tension monte au sommet de l’État, une déclaration cinglante de Rachida Dati vient de secouer la classe politique. Dans un propos à la fois féroce et ironique, la maire de Paris n’a pas mâché ses mots sur le tandem Macron-Attal — et son jugement tombe comme un couperet.
Une critique acerbe, mais nuancée
“Gabriel Attal a dit qu’il ne comprenait plus les décisions du Président de la République. Je suis d’accord avec lui sur une seule : celle de l’avoir nommé Premier ministre”, a lancé Rachida Dati lors d’un entretien récent. Cette phrase, à la fois sarcastique et stratégique, résume à elle seule les tensions croissantes au sein de la majorité présidentielle.
🇫🇷 FLASH | "Gabriel Attal a dit qu’il ne comprenait plus les décisions du Président de la République. Je suis d’accord avec lui sur une seule : celle de l’avoir nommé Premier ministre", lâche Rachida Dati.pic.twitter.com/A1PSxVymFW
— AlertesInfos (@AlertesInfos) October 29, 2025
Derrière cette pique se cache une réalité politique de plus en plus évidente : le gouvernement peine à afficher une ligne claire, cohérente et unie. Et si Gabriel Attal tente de jouer les pompiers de crise, ses déclarations publiques sur son propre désarroi face aux choix de Emmanuel Macron n’arrangent rien.
Pourquoi cette déclaration fait mouche
En soulignant l’absurdité de la nomination d’Attal tout en reprenant à son compte son propre constat de confusion, Dati frappe là où ça fait mal : la légitimité même du gouvernement. Elle ne remet pas seulement en cause un homme, mais le système de décision à l’Élysée.
Et ce n’est pas anodin. À l’approche des échéances électorales locales et européennes, chaque fissure dans le camp présidentiel est scrutée à la loupe. La remarque de Rachida Dati résonne comme un signal envoyé à la fois à ses alliés, à ses rivaux… et surtout à l’opinion publique.
Un climat de défiance grandissant
Depuis plusieurs mois, les signes d’un malaise profond se multiplient au sein de la majorité. Entre réformes impopulaires, communication chaotique et rivalités internes, la machine macroniste donne des signes de fatigue. Même des figures historiques du camp présidentiel, comme Attal, semblent perdre pied.
Dans ce contexte, la sortie de Dati n’est pas qu’un simple coup de griffe. C’est une mise en garde. Elle illustre une fracture plus large : celle entre une base politique en quête de stabilité et une direction perçue comme déconnectée.
