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« Je ne lui dois rien » : l’ancien Premier ministre accuse le président d’avoir plongé la France dans l’instabilité

Dans une déclaration cinglante mais mesurée, l’ancien Premier ministre a rompu publiquement avec le chef de l’État, soulignant avec fermeté que, s’il lui porte « beaucoup de respect », il ne lui « doit rien ». Et surtout, il pointe du doigt la responsabilité directe du président dans la crise politique actuelle, qualifiant sa gestion de « cause éminente » de l’instabilité qui paralyse aujourd’hui les institutions françaises.

Un constat sans concession sur la crise politique

Alors que la France traverse une période de tension institutionnelle marquée par des blocages législatifs, des remous au sein de la majorité et une défiance croissante des citoyens, l’ancien chef du gouvernement n’a pas mâché ses mots. « Qui a créé cette situation de très grande instabilité ? C’est lui », a-t-il affirmé, en référence explicite au président de la République.

Cette prise de position marque une rupture nette avec le ton habituellement respectueux — voire déférent — que les anciens membres du gouvernement réservent à leur ancien supérieur hiérarchique. Elle révèle aussi une fracture profonde au sein de la classe politique, jusque-là masquée par une apparente unité de façade.

Le poids des mots : « Je ne lui dois rien »

La formule « je ne lui dois rien » résonne comme un acte de libération. Elle traduit non seulement une distance personnelle, mais aussi une volonté de se démarquer d’un héritage politique jugé encombrant. Dans un contexte où de nombreux responsables hésitent encore à critiquer ouvertement l’Élysée, cette déclaration prend une ampleur symbolique.

Elle soulève aussi une question plus large : dans un système semi-présidentiel comme celui de la France, jusqu’où peut aller la loyauté envers le président une fois quitté le gouvernement ? Et surtout, quand cette loyauté devient-elle complice d’une dérive ?

Une instabilité aux racines multiples, mais une responsabilité clairement désignée

L’ancien Premier ministre ne nie pas la complexité de la situation actuelle — recomposition partisane, montée des extrêmes, crise de représentativité —, mais il insiste : la responsabilité première revient à celui qui détient le pouvoir de trancher. « Il a les moyens d’agir. Il choisit de ne pas le faire, ou de le faire mal », a-t-il ajouté, sans ambiguïté.

Cette critique indirecte vise notamment les décisions récentes perçues comme tactiques plutôt que stratégiques : dissolution précipitée, nominations contestées, communication perçue comme déconnectée des réalités sociales. Autant de choix qui, selon lui, ont exacerbé la crise plutôt que de la résoudre.

Karim

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