ALERTE : Ce que Pascal Praud révèle sur les rumeurs “en off” concernant la santé mentale d’Emmanuel Macron
Dans un climat politique déjà tendu, une nouvelle polémique fait surface. L’animateur Pascal Praud, figure incontournable de la matinale de CNews, a évoqué des propos tenus “en off” par certains membres du gouvernement sur l’état psychologique du président de la République. Des allégations qui, bien qu’invérifiables, alimentent les spéculations et soulèvent des questions légitimes sur la transparence en démocratie.
Une déclaration explosive en pleine matinale
Invité à commenter l’actualité politique, Pascal Praud n’y est pas allé par quatre chemins. « Ce que disent certains ministres “en off” concernant la santé mentale d’Emmanuel Macron est effrayant », a-t-il lancé, sans préciser les sources ni les noms. Cette phrase, lâchée en direct, a immédiatement fait réagir les téléspectateurs et les réseaux sociaux.
Il ne s’agit pas d’un diagnostic médical — ni même d’une affirmation publique — mais d’une rumeur circulant dans les coulisses du pouvoir. Pourtant, dans un contexte de crise de confiance envers les institutions, chaque mot pèse.
Pourquoi cette rumeur ressurgit-elle maintenant ?
Les derniers mois ont été marqués par une succession de décisions impopulaires, des tensions sociales persistantes et une communication présidentielle jugée parfois confuse ou déconnectée. Certains observateurs y voient les signes d’un épuisement. D’autres y perçoivent une stratégie de déstabilisation interne.
Il est important de rappeler qu’Emmanuel Macron n’a jamais caché les pressions extrêmes liées à sa fonction. Dans une interview accordée à Le Grand Journal du soir en 2023, il avait lui-même évoqué les « nuits blanches » et le « poids immense » du rôle de chef d’État. Mais parler de santé mentale en politique reste un tabou — surtout lorsqu’il s’agit du président.
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— FranceUnie 🇫🇷 (@FranceSouvUnie) October 13, 2025
Entre rumeur et responsabilité médiatique
Pascal Praud, souvent critiqué pour son ton provocateur, joue ici sur une frontière fragile. Évoquer la santé mentale d’un dirigeant sans preuve, c’est risquer de banaliser une question sérieuse — ou pire, de la politiser.
Les professionnels de la psychiatrie et de la psychologie rappellent régulièrement qu’il est impossible, voire dangereux, de porter un jugement à distance sur l’état mental d’une personne. Le Conseil national de l’Ordre des médecins a d’ailleurs condamné à plusieurs reprises ce type de spéculations publiques.
Pourtant, dans l’ère post-vérité, les rumeurs circulent plus vite que les démentis. Et les médias, même lorsqu’ils se contentent de relayer des “on-dit”, participent à leur amplification.
Et si la vraie question était ailleurs ?
Plutôt que de s’interroger sur la santé mentale supposée du président, ne faudrait-il pas s’interroger sur les conditions de gouvernance dans un système où le chef de l’État semble de plus en plus isolé ? Sur la pression médiatique constante ? Sur l’absence de contre-pouvoirs efficaces ?
Car derrière les rumeurs, il y a souvent un malaise réel. Et ce malaise, cette fois, concerne peut-être moins un homme qu’un mode de gouvernance.