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Horreur médicale à Créteil : on lui retire le mauvais organe… et personne ne s’en rend compte

Imaginez : vous entrez en salle d’opération pour une intervention censée sauver votre vie… et vous ressortez avec un organe sain en moins. C’est pourtant ce qui est arrivé à un homme de 77 ans à l’hôpital Henri-Mondor, dans le Val-de-Marne. Une erreur chirurgicale si grave, si rare, qu’elle défie l’entendement. Et pourtant, les faits sont là, confirmés par les autorités sanitaires. Ce n’est pas un scénario de film d’horreur. C’est la réalité.

Le cauchemar d’un patient confiant

L’homme, soigné pour un cancer du rein, devait subir une ablation ciblée. Le protocole est clair : retirer le rein malade, préserver l’autre. Sauf qu’à Henri-Mondor, ce jour-là, quelque chose a gravement déraillé. Sans que personne ne s’en aperçoive pendant l’intervention, les chirurgiens ont retiré… le rein sain. Celui qui fonctionnait parfaitement. Le rein atteint par la tumeur ? Il est toujours là.

Une erreur de repérage ? Un défaut de vérification ? Une faille dans le protocole de sécurité ? Les investigations sont en cours. Mais le résultat est sans appel : un organe vital, sain, a été enlevé par erreur.

Urgence absolue : transfert et deuxième opération

Heureusement — si l’on peut dire —, l’erreur a été détectée rapidement après l’intervention. Le patient a été transféré en urgence vers un autre établissement parisien. Là, une seconde opération a été réalisée pour retirer le rein cancéreux. Son pronostic vital n’a pas été mis en danger immédiat, mais le traumatisme physique et psychologique est immense.

Désormais, cet homme vivra avec un seul rein — celui qui était malade à l’origine, désormais enlevé. Mais les conséquences à long terme ? Elles restent incertaines. La fatigue chronique, les risques rénaux accrus, la nécessité d’un suivi médical à vie… tout cela découle d’une erreur humaine évitable.

Comment une telle erreur a-t-elle pu se produire ?

Les hôpitaux français disposent de protocoles stricts pour éviter ce genre de drame. Marquage préopératoire, check-lists en salle d’opération, double vérification par plusieurs professionnels… Pourtant, ici, tout a failli. Ou tout a été ignoré.

L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a ouvert une enquête. L’hôpital Henri-Mondor a reconnu les faits et présente ses excuses au patient. Mais les excuses ne rendront pas son rein. Et elles ne rassurent pas les milliers de patients qui font confiance chaque jour au système de santé public.

Cette affaire soulève une question brûlante : combien d’erreurs similaires restent dans l’ombre ? Combien de patients subissent des conséquences irréversibles sans que l’affaire ne fasse la une ?

Un système en tension… au détriment des patients ?

Derrière cette erreur, il y a peut-être plus qu’un simple dysfonctionnement technique. Surcharge de travail, manque de personnel, pression sur les services… les signaux d’alerte sont connus depuis des années. Les grèves, les témoignages de soignants épuisés, les rapports d’inspection… tout converge vers un système à bout de souffle.

Quand la sécurité des patients devient secondaire face à l’urgence organisationnelle, c’est toute la confiance qui vacille. Et ce patient de 77 ans en est la victime la plus récente — mais probablement pas la dernière.

Karim

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