Le Coup de génie (et de mâchoire) qui a fait basculer la finale olympique
C’était la finale tant attendue. L’affiche ultime : le champion russe contre le champion américain. L’épreuve ? La lutte. Le lieu ? Le cœur battant des Jeux Olympiques. Tout était prêt. Sauf… ce que personne n’avait prévu.
La mise en garde de l’entraîneur
Avant le combat, l’entraîneur américain prend son protégé à part. Son ton est grave, presque solennel :
— Souviens-toi de ce qu’on a étudié sur ce Russe. Il ne perd jamais. Jamais. Sa spécialité ? La prise du “bretzel”. Si tu te retrouves coincé dedans… c’est terminé. Ne lui laisse aucune chance.
Le lutteur hoche la tête. Sérieux. Concentré. Puis… le combat commence.
Les deux géants tournent l’un autour de l’autre. Silence tendu dans l’arène. Et soudain — le Russe bondit. Il attrape l’Américain, le soulève, le plie, le verrouille… dans la fameuse prise du bretzel.
Un murmure de désespoir parcourt les gradins. L’entraîneur ferme les yeux. “C’est fini”, pense-t-il.
Et puis… un rugissement.
Il rouvre les yeux juste à temps pour voir le Russe propulsé en l’air, tournoyer, et s’écraser lourdement sur le tapis. L’Américain, épuisé mais vainqueur, s’effondre sur lui. Point. Match. Médaille d’or.
Plus tard, dans les vestiaires, l’entraîneur, encore sous le choc, demande à son champion :
— Comment… comment as-tu fait ? Personne n’a jamais échappé à cette prise !
Le lutteur, sourire en coin, répond simplement :
— Quand j’ai été coincé, j’étais sur le point de lâcher… puis j’ai ouvert les yeux. Et là, juste devant moi… j’ai vu quelque chose d’*inattendu*.
J’ai pensé : “Tant pis, je n’ai plus rien à perdre.”
Alors j’ai avancé la tête… et j’ai mordu. De toutes mes forces.
L’entraîneur, sidéré :
— Et ça l’a mis K.O. ?
Le lutteur, avec un calme presque philosophique :
— Non. Mais tu serais surpris de la force qu’on trouve… quand on mord ce qu’on ne devrait jamais mordre.