Et si Macron opérait un retournement de veste spectaculaire sur la Palestine ?
Imaginez : à quelques heures d’une décision diplomatique majeure, le président français change de cap. Pas un virage, non — une volte-face. Selon Meyer Habib, député des Français de l’étranger et proche du Likoud, Emmanuel Macron aurait, ce week-end, évoqué une condition radicale avant toute reconnaissance de l’État de Palestine : la libération de tous les otages encore détenus à Gaza, et surtout, le démantèlement du Hamas comme force armée et politique dans la bande. Une exigence qui, si elle se confirme, redéfinirait entièrement la position française — et bousculerait les équilibres diplomatiques en cours.
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Et si Emmanuel Macron RETOURNAIT SA VESTE à la dernière seconde ?
Meyer Habib AFFIRME avoir discuté ce week-end avec le président, qui aurait PRÉVU de RECONDITIONNER la RECONNAISSANCE de l’État de Palestine à deux exigences : la libération de tous les… pic.twitter.com/OgMKjoyemQ
— Impact (@ImpactMediaFR) September 16, 2025
Un revirement inattendu — ou un coup de bluff ?
Depuis des mois, la France semblait avancer, pas à pas, vers une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien. Un geste symbolique, certes, mais lourd de conséquences géopolitiques. Bruxelles hésite. Madrid et Dublin se positionnent. Paris, jusqu’ici, restait dans l’ombre — mais pas silencieux.
Et voilà qu’un député, Meyer Habib, affirme avoir eu un entretien direct avec le chef de l’État. Selon lui, Macron aurait désormais lié toute reconnaissance à deux conditions non négociables. Pas de compromis. Pas de demi-mesure.
Est-ce une manœuvre tactique ? Une pression sur Israël ? Ou un véritable changement de doctrine ?
Pourquoi maintenant ?
Le timing n’est pas anodin. Alors que les négociations pour un cessez-le-feu piétinent, que les pressions internationales s’intensifient, et que les images de Gaza continuent de hanter les écrans, la France cherche à peser — sans se brûler les ailes.
En exigeant le démantèlement du Hamas, Macron se place sur une ligne dure, proche de celle de Tel-Aviv. En exigeant la libération des otages, il répond à une attente morale mondiale. Mais en liant ces deux points à la reconnaissance palestinienne, il transforme un geste diplomatique en ultimatum politique.
Est-ce réaliste ? Le Hamas acceptera-t-il de disparaître comme structure armée ? Les factions palestiniennes s’uniront-elles sans lui ? Rien n’est moins sûr. Mais c’est précisément ce qui rend l’hypothèse fascinante : elle force tout le monde à se repositionner.
La réaction des capitales — et des chancelleries
À Bruxelles, on retient son souffle. À Ramallah, on s’interroge. À Washington, on observe — sans doute avec un mélange de surprise et de soulagement. Car si la France bascule, l’Union européenne pourrait suivre… ou se fracturer.
Les pays du Sud, notamment en Afrique et en Amérique latine, ont déjà reconnu la Palestine. L’Espagne et l’Irlande s’apprêtent à le faire. Si Paris change ses conditions, il crée un précédent. Et un dilemme : faut-il reconnaître un État sans garantie de paix ? Ou exiger la paix avant la reconnaissance ?
La diplomatie française, souvent accusée de tiédeur, jouerait-elle ici sa carte la plus audacieuse ?
Et si c’était un test ?
Peut-être Macron ne cherche-t-il pas à bloquer la reconnaissance — mais à la rendre incontournable. En fixant des conditions quasi impossibles, il pousse les acteurs régionaux à négocier sérieusement. Il force le Hamas à choisir : le pouvoir… ou la survie de ses otages. Il oblige Israël à clarifier ses objectifs de guerre. Et il donne à l’Autorité palestinienne une chance — ou une excuse — de reprendre le contrôle.
Un coup de poker ? Sans doute. Mais dans un monde où les discours se vident de sens, un président qui ose lier symbole et substance mérite qu’on s’y attarde.
À vous de réagir
Est-ce une manœuvre diplomatique habile… ou une impasse dangereuse ? Faut-il conditionner la reconnaissance de la Palestine à la disparition du Hamas ? La France devrait-elle aller plus loin — ou revenir en arrière ?
Donnez votre avis en commentaire. Ce n’est pas qu’une question de politique étrangère. C’est une question de principe. De morale. Et d’avenir.
