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CHOQUANT : Ce chirurgien se coupe les jambes pour empocher une fortune

L’histoire semble tout droit sortie d’un thriller médical. Un chirurgien britannique aurait commis l’inimaginable. Neil Hopper a prétendument provoqué la perte de ses propres jambes pour obtenir 530 000 euros d’indemnisation.

Un mensonge qui dure depuis 2019

L’affaire remonte à 2019. À cette époque, Neil Hopper raconte une histoire terrifiante. Il affirme avoir perdu ses deux jambes à cause d’une septicémie fulgurante.

Les compagnies d’assurance ont cru son récit. Elles lui ont versé une somme considérable. Mais derrière cette tragédie se cachait un montage financier parfaitement orchestré.

Deux ans et demi d’enquête ont permis de percer le mensonge. Les éléments recueillis sont accablants. Rien ne correspondait à l’histoire racontée par le chirurgien.

Un professionnel retourné contre lui-même

Neil Hopper n’est pas un inconnu du milieu médical. Âgé de 39 ans, il travaillait pour le prestigieux Royal Cornwall Hospitals NHS Trust. Spécialiste reconnu des amputations, il connaissait parfaitement les procédures médicales.

Cette expertise lui a peut-être joué des tours. Elle lui a permis de simuler avec précision les symptômes d’une infection grave. Elle lui a aussi permis de manipuler les professionnels de santé autour de lui.

Mais les enquêteurs ont découvert des éléments troublants. Des achats en ligne sur un site nommé « The Eunuch Maker ». Des vidéos explicites sur les amputations figuraient dans son historique.

Une machination qui dépasse le cadre personnel

L’enquête a révélé une dimension encore plus inquiétante. Neil Hopper n’aurait pas agi seul. Il aurait encouragé un autre individu à blesser des personnes innocentes.

Cette révélation a choqué les enquêteurs. Comment un médecin peut-il basculer dans une telle déviance ? Les psychiatres s’interrogent sur les motivations profondes de ce comportement.

Le système d’indemnisation britannique se retrouve sous le feu des critiques. Cette affaire révèle des failles dans les vérifications médicales.

Le procès qui promet des révélations explosives

Le tribunal de Truro a entendu les premiers témoignages mercredi dernier. Neil Hopper nie l’essentiel des accusations portées contre lui.

Mais les preuves matérielles sont accablantes. Des experts médicaux ont analysé son dossier. Rien ne correspond à une infection naturelle.

Le chirurgien reste en détention provisoire. Son procès complet est prévu pour le 26 août. Il risque plusieurs années de prison pour escroquerie aggravée.

Cette affaire marque un tournant dans la surveillance des professionnels de santé. Elle questionne aussi notre confiance aveugle dans le système médical.

Karim

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