Scandale révélatoire : Macron avoue ne pas aimer les adolescents
Une confidence qui en dit long sur la politique menée depuis huit ans. Emmanuel Macron a avoué ne pas aimer les adolescents dans une interview au Guardian. Ces propos, loin d’être anodins, reflètent une réalité : l’enfance n’a jamais été une priorité sous son quinquennat.
Une confidence qui en dit long
Accompagné de l’écrivain Emmanuel Carrère lors de ses déplacements au Groenland et au Canada, le chef de l’État a lâché une phrase surprenante : « Je n’ai jamais été un adolescent. Je n’aime pas les adolescents. Je ne les comprends pas. »
L’interview, publiée le 15 juillet, n’a suscité que peu de réactions médiatiques. Pourtant, ces mots méritent d’être analysés. Comment le Président de la République peut-il se permettre de telles déclarations ?
Emmanuel Carrère lui-même avoue ne pas comprendre comment on en est arrivé là. Cette franchise brutale laisse perplexe. Un chef d’État qui se désintéresse de ceux qui sont le futur de la nation ?
Une politique en décalage avec la jeunesse
En creusant, ces propos apparaissent finalement logiques. Ils reflètent fidèlement la politique menée depuis deux quinquennats. La jeunesse n’a jamais été au cœur des préoccupations gouvernementales.
Pourtant, l’écologie est la première préoccupation des 18-35 ans. Le réchauffement climatique inquiète les plus jeunes. Mais le gouvernement a acté plus de 43 reculs environnementaux depuis le début de l’année 2025.
Les gouvernements successifs, d’Attal à Bayrou, ont multiplié les déclarations sécuritaires. Souvent au détriment des jeunes. On se souvient des propos de l’ancien Premier ministre : « Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter. »
L’enfance abandonnée aux oubliettes
Quand il s’agit de véritable soutien à l’enfance, les priorités sont ailleurs. Depuis 2017, aucun ministère dédié à l’enfance n’a été créé. À peine un secrétariat d’État de 2019 à 2022.
Les ministres en charge de ces dossiers ont changé encore plus que les autres. Cette instabilité ne permet aucune continuité. Et ce, alors que la protection de l’enfance traverse sa plus grave crise depuis sa création.
La situation est qualifiée de « dramatique » par la rapporteuse d’une commission d’enquête. Les chiffres sont accablants : record d’enfants à la rue sous Macron, détérioration de la santé mentale adolescente face au manque de pédopsychiatres.
L’École française décroche spectaculairement dans les classements internationaux. Et certains choix politiques choquent : un Premier ministre qui giflait publiquement un adolescent, l’absence de réaction face à des violences graves sur des enfants.
Finalement, l’aveu d’Emmanuel Macron n’est peut-être pas si surprenant. Il révèle simplement une politique qui a toujours considéré la jeunesse comme un problème plutôt que comme une solution.