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Jacques Legros lâche une bombe sur Jean-Pierre Pernaut : « Il n’a pas respecté notre accord »

À quelques jours de son départ historique du journal de 13H sur TF1, Jacques Legros a fait parler dans une interview sans filtre sur RTL. L’homme de 72 ans, connu pour sa droiture et son franc-parler, est revenu sur un épisode délicat avec Jean-Pierre Pernaut, figure emblématique de la présentation télévisée. Un différend ancien, mais jamais vraiment éteint, qui révèle les tensions parfois cachées derrière l’écran. Ce passage de sa carrière, qu’il n’avait jamais évoqué aussi clairement, jette une lumière inédite sur les coulisses d’un métier où l’autorité, la confiance et le respect des rôles sont tout aussi importants que devant la caméra.

Jacques Legros quitte le JT : un adieu en fanfare

Le 9 mai 2025 marquera la fin d’une ère. Jacques Legros, fidèle visage du journal télévisé de TF1, présentera son dernier 13H après des décennies au service de l’information. Pourtant, avant de tirer sa révérence, il a choisi de se livrer sans fard dans l’émission On refait la télé sur RTL.

Face à Éric Dussart, le journaliste s’est exprimé avec franchise sur plusieurs chapitres de sa carrière. Mais c’est surtout son conflit non résolu avec Jean-Pierre Pernaut qui a retenu l’attention. Un épisode méconnu, presque tabou jusqu’alors, qui révèle une tension rare entre deux hommes habitués à incarner la stabilité à l’antenne.

L’histoire d’un « deal » non respecté

Tout remonte à la période du confinement, où Jean-Pierre Pernaut, alors âgé de 69 ans, était éloigné des studios pour des raisons sanitaires. C’est alors que Jacques Legros prenait temporairement les rênes du journal.

Mais selon ses propres mots, l’ambiance n’était plus la même. Pernaut, confiné chez lui, aurait eu tendance à intervenir de manière intrusive dans la réalisation du journal. Une situation difficile à gérer, raconte-t-il :

  • « Il s’est montré interventionniste dans mon journal. »
  • « Jean-Pierre avait le second rôle, moi le premier rôle, ce n’était pas dans sa nature. »

Pire encore, selon Legros, cela allait à l’encontre d’un accord implicite entre eux. Et ce manque à l’appel l’a profondément affecté. Il raconte avoir même quitté les locaux un jour, frustré : « Je suis reparti dans le parking pour prendre ma voiture. » Seul le rédacteur en chef est parvenu à le faire revenir.

Pourquoi cette tension ? Parce que, comme le souligne Jacques Legros, chaque journaliste défend une certaine idée du métier. Et quand l’un reprend le fauteuil de l’autre, même temporairement, les limites doivent être claires. Or, ce fameux « deal », jamais officialisé mais toujours respecté jusque-là, semblait avoir été rompu.

 

Un conflit compris, mais pas accepté

Jacques Legros ne cache pas avoir pris cet incident personnellement. Pas par orgueil, mais par respect du rôle qui lui avait été confié. À l’époque, les conditions étaient exceptionnelles — confinement, isolement, stress général — et les formats de journal modifiés. Chaque présentateur devait s’adapter, mais Legros affirme avoir assumé pleinement ses responsabilités, malgré la pression.

Et ce retour de Pernaut en coulisse, bien que distant physiquement, l’a profondément perturbé. « On était épuisé par ce confinement, on faisait des journaux d’une heure, mono sujet… » explique-t-il. Dans ces moments-là, la liberté de création, la souplesse rédactionnelle et la tranquillité d’esprit comptent plus que jamais.

Pas de regrets, pas de polémique

Malgré cet épisode houleux, Jacques Legros affirme avoir toujours assumé pleinement ses responsabilités. Il n’aurait jamais laissé tomber les téléspectateurs, même dans les moments les plus tendus. Ce sens du devoir, il le revendique haut et fort.

Interrogé sur les soupçons de mésentente persistante, ou sur son absence aux obsèques de Jean-Pierre Pernaut, il reste calme et ferme : « Je n’ai pas de peine à avoir, le conflit est leur fonds de commerce. » Pour lui, les médias adorent alimenter les rivalités. Mais hors de question de jouer le jeu.

Quant à Nathalie Marquay, veuve de Pernaut, il préfère clore le sujet : « Elle mène sa vie, je mène la mienne. » Ni reproches, ni justifications. Juste une distance respectueuse, volontaire.

Jacques Legros : un homme droit, jusqu’au bout

Au moment de tourner la page, Jacques Legros reste fidèle à lui-même. Ni grandes déclarations, ni excuses publiques. Juste une honnêteté brute, une lucidité tranquille et une connaissance profonde des rouages médiatiques.

S’il n’a pas souhaité alimenter la machine à ragots, ses propos suffisent à faire comprendre que derrière les sourires professionnels, les relations entre journalistes ne sont pas toujours simples. Surtout quand les frontières entre pouvoir, légitimité et amitié se brouillent.

Son départ marque donc la fin d’une époque, mais aussi la confirmation d’un style : un journaliste engagé, loyal à ses valeurs, et fidèle à ses principes, même face à l’adversité.

Sources :

 

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