Nutrition

Puissant : Consommez cette substance naturelle pour protéger votre cerveau contre Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est l’un des fléaux majeurs de notre époque. En France, près d’un million de personnes vivent avec cette pathologie dégénérative qui affecte la mémoire, le langage et les capacités cognitives. Malgré les progrès scientifiques, il n’existe toujours pas de traitement miracle. Et pourtant, une récente étude pourrait bien changer la donne.

C’est dans ce contexte inquiétant qu’une découverte surprenante a fait surface : un composé naturel, présent notamment dans la grenade, pourrait ralentir significativement la progression d’Alzheimer. Il s’agit de l’urolithine A, une molécule aux vertus prometteuses.

présentation fruit grenade

Une étude révolutionnaire publiée en mai 2024

Le 16 mai 2024, un article retentissant publié par Alzheimer’s Association a mis en lumière les effets neuroprotecteurs de l’urolithine A. Cette substance provient notamment de la consommation de grenades, de baies et de noix. Elle agirait directement sur les mitochondries – les véritables centrales énergétiques de nos cellules – en activant un processus naturel appelé mitophagie.

Cette fonction essentielle permet au corps d’éliminer les mitochondries dysfonctionnelles, responsables de nombreux troubles liés au vieillissement. Or, chez les patients atteints d’Alzheimer, ces organites cellulaires sont souvent altérés, ce qui perturbe le fonctionnement du cerveau.

L’étude a été menée par une équipe de chercheurs danois, dirigée par Vilhelm Bohr, professeur de médecine cellulaire et moléculaire à l’Université de Copenhague. Selon ses conclusions, l’administration régulière d’urolithine A améliore nettement les fonctions cognitives chez des modèles animaux, comme les souris.

Des résultats encourageants obtenus sur des rongeurs

Dans le cadre de cette recherche, des souris ont été nourries quotidiennement avec 200 mg/kg d’urolithine A pendant une période allant de 7 à 17 mois. Les résultats ? Une amélioration notable de leurs capacités d’apprentissage, de mémoire, ainsi que de leur fonction olfactive – un indicateur précieux des troubles cognitifs précoces.

Les expériences ont été validées par le comité d’éthique du National Institute on Aging (NIA), garantissant une méthodologie rigoureuse et conforme aux normes internationales. Si ces premiers résultats restent à confirmer chez l’humain, ils ouvrent néanmoins la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.

Prévenir Alzheimer grâce à l’alimentation

Comme le souligne l’étude, l’urolithine A est produite naturellement par le microbiote intestinal lorsqu’il entre en contact avec certains polyphénols présents dans les fruits rouges, les noix et surtout la grenade.

Ainsi, une alimentation riche en ces aliments pourrait jouer un rôle préventif important. Dans un contexte où la prévalence de la maladie d’Alzheimer devrait tripler d’ici 2050 selon les estimations mondiales, chaque levier nutritionnel compte.

Les chercheurs espèrent maintenant étendre leurs travaux pour explorer davantage le potentiel de cette molécule dans la lutte contre les maladies neurodégénératives. Pour eux, il ne fait aucun doute que l’urolithine A représente une piste prometteuse dans la gestion des dommages cellulaires liés au vieillissement cérébral.

Sources :

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