Scandale Miss France 2026 : Provence et Aquitaine destituées après des propos choquants
La polémique secoue l’univers glamour de Miss France. Deux candidates, Julie Zitouni (Miss Provence) et Aïnhoa Laitete (Miss Aquitaine), viennent d’être déchues de leurs titres régionaux. La raison ? Une vidéo dans laquelle elles insultent violemment leurs concurrentes, qualifiées de « grosses p*tes ».
Le comportement de Miss Provence et Miss Aquitaine…Voilà prq elles n'étaient pas dans le top 12, Elles n'avaient rien à y faire…
La honte pour leur région ! #MissFrance2026
Bravo encore à Tahiti et Nouvelle Calédonie, une belle image qu'on gardera ce tête à tête de Reines pic.twitter.com/XfPFPTm2pJ— Valou__🌸 (@valerie_Bastet) December 7, 2025
Une sanction immédiate après la publication d’une vidéo virale
Les comités régionaux de Miss Provence et Miss Aquitaine ont annoncé mardi 9 décembre 2025 la destitution immédiate des deux jeunes femmes. La décision intervient après la diffusion d’un enregistrement compromettant, dans lequel Julie Zitouni tient des propos extrêmement dégradants à l’encontre des douze demi-finalistes de Miss France 2026.
« Ces paroles et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre », affirment dans un communiqué conjoint Lydia Podossenoff, déléguée régionale pour Miss Provence, et Éric Laurens, son homologue pour Miss Aquitaine.
Des excuses publiques, mais insuffisantes
Les deux candidates ont présenté des excuses publiques, tant sur les réseaux sociaux que directement aux personnes visées. Julie Zitouni a insisté sur le fait qu’elle n’était pas à l’origine de la publication de la vidéo, tandis qu’Aïnhoa Laitete a reconnu ne pas avoir réagi face à des propos inacceptables.
Malgré ces mea culpa, les comités estiment que « la gravité des propos tenus rend impossible le maintien de leur titre de Miss Provence 2025 et de Miss Aquitaine 2025. »
Un précédent dans l’histoire de Miss France ?
Si la société Miss France a déjà dû intervenir dans des affaires similaires, la particularité de ce cas réside dans le fait que la sanction émane directement des comités régionaux, désormais responsables de la gestion de leurs élues.
Un proche du concours confie : « C’est une décision tout à fait normale vu la gravité des faits. En termes d’image, il était impossible de laisser passer ça. »
Problème de supervision ou d’éducation numérique ?
Plusieurs observateurs pointent du doigt l’absence de contrôle sur l’utilisation des téléphones portables durant la préparation de l’événement. « Laisser le portable entre les mains des Miss, c’est leur laisser une bombe », souligne un ancien organisateur, regrettant un manque de cadre comparé à l’ère Sylvie Tellier.
Appel au calme face au déferlement de haine en ligne
Malgré la sanction, les deux jeunes femmes font l’objet d’un intense harcèlement sur les réseaux sociaux. Les comités régionaux ont tenu à condamner fermement ce « déferlement de cyberviolence ».
« Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux », rappellent-ils, appelant au respect même en cas d’erreur grave.
La nouvelle Miss France 2026 tourne la page
Hinaupoko Devèze, sacrée Miss France 2026 samedi dernier, a fait preuve de diplomatie lorsqu’on l’a interrogée sur le sujet. « Elles ont déjà réagi, elles se sont excusées. C’est amplement suffisant », a-t-elle déclaré dans l’émission Quotidien, refusant d’alimenter davantage la controverse.
Dans un contexte où la réputation des concours de beauté est régulièrement remise en question, cette affaire soulève à nouveau des débats sur les valeurs portées par Miss France, la responsabilité des candidates et la gestion de leur image numérique.
