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Léa Salamé sous le feu des critiques : TBT9 remet en cause sa neutralité après l’entrevue avec Jordan Bardella

La tension monte entre divertissement et information. Ce jeudi 18 décembre 2025, l’émission Tout beau tout neuf (TBT9) a consacré une séquence explosive à Léa Salamé, accusée de manquer d’impartialité lors de l’interview de Jordan Bardella dans Quelle Époque !. Sur le plateau de W9, Matthieu Delormeau n’a pas hésité : « On voit sa détestation. » Une phrase qui résume une polémique bien plus large — celle de la neutralité journalistique en France et de la place des convictions personnelles dans le service public.

Jordan Bardella se sent « piégé » par le montage

Tout commence avec le ressenti du président du Rassemblement national. Après son passage dans l’émission de France 2, il dénonce un traitement injuste, affirmant avoir été « mis en scène sous les moqueries » sans que ses arguments soient réellement débattus. « On peut faire dire tout et n’importe quoi avec un montage », a-t-il répété sur LCI, face à Darius Rochebin.

Cette perception, même contestable, a trouvé un écho immédiat dans les émissions de seconde partie de soirée. Et c’est précisément là que TBT9 entre en scène.

Le dilemme de la compagne de Raphaël Glucksmann

Cyril Hanouna, avec une pointe de provocation contrôlée, soulève une question embarrassante : « Léa Salamé doit faire triplement attention quand elle reçoit quelqu’un qui ne vient pas du bord politique de son compagnon. » L’allusion à Raphaël Glucksmann, figure engagée de la gauche européenne, est explicite.

Pour étayer son raisonnement, l’animateur imagine un scénario inversé : une émission sur France 2 présentée par la compagne de Jordan Bardella, ou celle de Laurent Wauquiez. La réponse fuse : « Non. Mais non, mais c’est clair », lance Matthieu Delormeau, convaincu que le service public penche désormais ouvertement à gauche.

« Bobo parisienne » : une étiquette qui fait mal

Le chroniqueur va plus loin. Il ne remet pas en cause le talent de Léa Salamé — qu’il qualifiait autrefois d’« excellente journaliste » — mais dénonce une transformation. « Aujourd’hui, je trouve que c’est une bobo parisienne. Ça se voit dans l’action », assène-t-il. Une critique qui mêle classe sociale, géographie et posture médiatique.

Pourtant, Cyril Hanouna tient à tempérer. « Je l’adore, c’est vraiment une copine », insiste-t-il, soulignant son « immense talent » et la défendant face à ce qu’il appelle « l’influence du plateau ». Selon lui, ce n’est pas Léa Salamé qui est biaisée, mais l’environnement intellectuel de France Télévisions.

Une affaire symptomatique d’un malaise plus profond

Cette controverse révèle un clivage croissant dans la société française. D’un côté, ceux qui exigent une neutralité absolue dans les médias publics. De l’autre, ceux qui considèrent que l’objectivité n’exclut pas la critique des idées extrêmes. Entre les deux, des journalistes comme Léa Salamé, pris au piège d’un système où le financement de l’audiovisuel public et les rémunérations des journalistes du service public sont désormais scrutés à la loupe.

En 2025, chaque entretien politique devient un test de légitimité. Et chaque émission, un nouveau chapitre dans le débat sur la crédibilité de l’information publique.

Karim

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