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Prix des billets Coupe du monde 2026 : Francis Huster dénonce un « scandale » inédit

Le coup de gueule de Francis Huster a fait écho bien au-delà des plateaux télévisés. L’acteur, fervent supporter des Bleus, s’est indigné publiquement du coût exorbitant des billets pour la prochaine Coupe du monde 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Une colère partagée par des milliers de fans, confrontés à des tarifs qui semblent désormais réservés à une élite.

Pourquoi les prix font polémique

Assister à un match de poules en catégorie 3 coûtera au minimum 229 euros, selon les données dévoilées par Le Parisien. Un montant plus de trois fois supérieur à celui pratiqué lors de l’édition qatarie de 2022, où le même type de billet était proposé à 62 euros.

Et les tarifs s’envolent encore pour les phases finales. La finale, même en dernière catégorie, exigera près de 3 000 euros — contre 600 euros il y a trois ans. Pour un supporter souhaitant suivre l’intégralité du parcours de l’équipe de France, la facture pourrait dépasser les 6 000 euros, une somme cinq fois plus élevée qu’en 2022.

Francis Huster, porte-voix des supporters

Invité sur le plateau de C à vous (France 5) le 16 décembre 2024, Francis Huster n’a pas mâché ses mots. Interrogé par Anne-Élisabeth Lemoine sur sa présence en tribunes, il a répondu sans détour : « Hors de question. Je les soutiendrai en France. Le prix, c’est un scandale, quelle honte ! »

L’acteur a souligné l’incohérence d’une politique tarifaire qui exclut justement les amateurs de football les plus modestes. « Quand on pense que le football s’adresse justement à ceux qui ne peuvent pas se payer… Non, c’est honteux », a-t-il martelé, évoquant même une contradiction avec l’esprit populaire du sport.

La FIFA réagit sous la pression

Face à la vague de critiques, la FIFA a annoncé la création d’une nouvelle catégorie de billets à prix réduit. Proposés à 60 dollars américains (environ 51 euros), ces tickets visent à rendre l’événement plus accessible.

Toutefois, l’institution reste évasive sur le nombre de places disponibles à ce tarif. Sans garantie de volume suffisant, cette mesure pourrait bien rester symbolique, incapable de répondre à la demande massive des supporters ordinaires.

Un événement sportif devenu inaccessible ?


Organisée en Amérique du Nord du 11 juin au 19 juillet 2026, cette Coupe du monde devait marquer un tournant avec son format élargi à 48 équipes. Mais l’enthousiasme cède progressivement la place à l’amertume, notamment en raison des tarifs prohibitifs et d’un contexte géopolitique tendu, exacerbé par la remise récente du « prix de la paix de la FIFA » à Donald Trump.

Si le football reste le sport le plus populaire au monde, cette édition 2026 risque de creuser un fossé entre les institutions dirigeantes et les supporters historiques — ceux-là mêmes qui font vibrer les stades depuis des décennies.

Karim

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