Blanche Gardin : controverse après blague Samuel Paty ressurgie
Quatre ans après les faits, une vieille publication de Blanche Gardin ressurgit — et cette fois, elle ravive une colère profonde. Alors que la France commémore encore les attentats liés à la liberté d’expression, ce rappel brutal interpelle autant qu’il choque.
Un message de novembre 2020 ressorti de l’ombre

Le 2 novembre 2020, à peine quinze jours après l’assassinat de Samuel Paty, Blanche Gardin postait sur Facebook une comparaison entre le professeur et Xavier Dupont de Ligonnès. Formulée comme une simple remarque d’humour noir, la phrase circule de nouveau — et cette fois, elle tombe dans un climat bien plus tendu.
Le contexte était déjà lourd : la nation pleurait un enseignant tué pour avoir exercé son métier. Aujourd’hui, alors que les débats sur la laïcité, l’islamisme et la liberté d’expression sont plus vifs que jamais, cette publication est perçue comme une insulte à la mémoire de la victime.
Pourquoi maintenant ?
Depuis le début du conflit à Gaza, Blanche Gardin a adopté une position politique très marquée sur les réseaux. Ses prises de parole, souvent radicales, ont divisé son public. C’est dans ce contexte que des internautes ont décidé de rappeler ce post datant de 2020.
Les réactions fusent. Beaucoup s’interrogent : comment une telle comparaison a-t-elle pu être jugée drôle ? D’autres dénoncent un manque total de respect pour les victimes du terrorisme. Le mot « indécent » revient en boucle.
L’humour noir a-t-il des limites ?
Blanche Gardin s’est toujours revendiquée comme une humoriste libre, corrosive, sans filtre. Son stand-up engagé a séduit des milliers de spectateurs. Mais cette fois, même ses alliés habituels gardent le silence.
L’humour noir peut interroger, déranger, voire éclairer. Mais lorsqu’il touche à des drames encore à vif, il risque de blesser plus qu’il n’éclaire. Ici, le timing, le choix des termes et l’absence apparente de recul ont transformé une blague en affront.
Silence radio de l’intéressée
À ce jour, Blanche Gardin n’a pas réagi publiquement à cette nouvelle vague de critiques. Ce mutisme alimente les spéculations : regret, stratégie ou indifférence ?
Quoi qu’il en soit, cette affaire illustre un phénomène de plus en plus courant : les anciens contenus numériques peuvent ressurgir à tout moment, surtout quand l’actualité les rend brûlants.
