Quand la chute du vol dépasse celle de l’avion
Au fin fond du centre de la France, un pilote casse-cou propose des baptêmes de l’air en biplan à 50 euros pièce. Un jour, un paysan coriace débarque, décidé à monter… avec sa femme, et sans payer un centime de plus.
Le pilote, excédé mais bon prince, finit par céder — à une condition : « Si j’entends le moindre mot durant le vol, vous me devrez le double ! »

Les deux paysans hochent la tête, muets comme des tombes. L’avion décolle, et là, c’est le grand spectacle : vrilles à couper le souffle, looping en apnée, chandelle vertigineuse, rase-mottes à l’envers… Dix minutes de pur chaos aérien. Rien. Pas un cri. Pas un gémissement.
À l’atterrissage, le pilote, admiratif, salue le courage du mari : « Jamais vu quelqu’un d’aussi stoïque ! »
Le paysan soupire : « J’ai vraiment failli crier… »
— Ah ? À quel moment ?
— Quand ma femme est tombée.
