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Un défi osé au cœur du Louvre : quand deux Tiktokeurs défient la sécurité de la Joconde

Le 14 novembre 2025, une scène inédite s’est déroulée dans l’une des salles les plus surveillées du monde. À quelques mètres de La Joconde, un petit portrait peint à la main a été accroché au mur, en pleine vue des visiteurs et des agents de sécurité. Pas de cambriolage, pas de violence, mais une opération silencieuse, soigneusement planifiée, et filmée pour les réseaux sociaux. Deux jeunes Tiktokeurs belges, Neal Senne et Senne, ont réussi ce que des systèmes de sécurité modernes n’ont pas pu empêcher — et ils l’ont fait avec un sourire.

Qui sont les auteurs de ce défi ?

Neal Senne et Senne, connus sur TikTok pour leurs défis audacieux mais non violents, ont transformé leur compte en plateforme de performance artistique et de questionnement social. Leur dernière vidéo, publiée le 14 novembre 2025, montre comment ils ont dissimulé un cadre de 30 cm × 40 cm dans un sac en papier kraft, traversé les portes de sécurité du Louvre sans déclencher d’alarme, puis attendu patiemment le bon moment pour agir.

@neal_senne Ons Schilderij In Louvre Hangen 🖼️🇫🇷 #fyp #fy #voorjou #foryou #viral ♬ origineel geluid – Neal & Senne

 

Comment ont-ils réussi à passer les contrôles ?

Le musée du Louvre, qui accueille chaque année plus de 8 millions de visiteurs, dispose d’un système de contrôle rigoureux : scanners de bagages, détecteurs de métaux, et surveillance humaine renforcée. Pourtant, le tableau, léger et sans métal, n’a pas été détecté. Les deux jeunes hommes, vêtus comme des touristes ordinaires, ont simplement croisé les regards des agents sans susciter la moindre suspicion. Leur secret ? Une absence totale de comportement suspect. Pas de hâte, pas de regard fuyant. Juste une tranquillité qui a désarmé la vigilance.

Le moment décisif

La salle des États, où repose La Joconde, est constamment bondée. Les agents sont nombreux, mais leur attention est fragmentée. Lorsque la sonnerie de fermeture a retenti, les deux Tiktokeurs ont compris qu’ils n’avaient plus que quelques secondes. L’un d’eux a sorti le cadre de son sac, l’a accroché à un mur voisin d’une œuvre authentique — sans toucher à la vitrine de Léonard de Vinci — puis s’est positionné devant, comme pour prendre une photo souvenir. En moins de trente secondes, l’acte était accompli. Ils ont quitté les lieux sans être arrêtés.

Un acte humoristique ou une faille systémique ?

Les deux jeunes affirment que leur intention n’était ni de voler, ni de détruire, ni même de provoquer. Ils veulent simplement montrer que la sécurité, malgré ses technologies, reste humaine — et donc perfectible. Leur œuvre, un autoportrait stylisé en style naïf, a été retirée peu après par le personnel du musée. Aucun dommage n’a été causé. Mais la question demeure : comment un objet non métallique, non dangereux, a-t-il pu pénétrer dans la salle la plus protégée du monde ?

Un contexte troublant

Cette scène survient à peine un mois après le vol spectaculaire de huit joyaux de la Couronne de France, estimés à 88 millions d’euros. Trois suspects ont été interpellés, mais les bijoux restent introuvables. Depuis, la presse et le public interrogent la capacité du Louvre à protéger ses trésors. Ce défi, bien que léger, réveille les craintes. Si un tableau de 30 cm peut entrer sans être vu, qu’en est-il d’objets plus volumineux, plus précieux, plus dangereux ?

Les réactions et les enjeux

Le musée du Louvre n’a pas encore fait de déclaration officielle. Mais les internautes se sont emparés de la vidéo : plus de 12 millions de vues en 48 heures. Certains la trouvent drôle, d’autres inquiétante. Pour les experts en sécurité muséale, cet épisode n’est pas un exploit, mais un avertissement. La technologie ne remplace pas la vigilance humaine. Et parfois, c’est précisément cette vigilance qui s’assoupit.

Un défi qui parle de notre époque

Les Tiktokeurs ne sont pas des voleurs. Mais leur action révèle une vérité plus profonde : dans un monde saturé de contenu, le seul moyen de capter l’attention, c’est de briser les règles — même celles des musées les plus sacrés. Le Louvre, symbole de la culture mondiale, est devenu lui-même une scène. Et les jeunes générations n’hésitent plus à s’y inscrire, même en défi.

Karim

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