Il ou elle est la personnalité politique la plus rejetée de France en 2025 — et ce n’est pas celle qu’on croit
Un nouveau baromètre d’opinion vient de secouer le paysage politique français. Parmi les figures les plus médiatisées, une seule concentre un rejet massif — bien au-delà de ses rivaux. Et ce classement révèle une fracture profonde entre les citoyens et leurs représentants.
Un sondage sans concession sur la confiance des Français
Publié le 26 novembre 2025 par Odoxa et Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, cette étude dresse un portrait glaçant de la popularité des leaders politiques. Menée auprès de 1 000 personnes représentatives de la population âgée de 18 ans et plus, elle place une personnalité en tête… mais pas au sens noble du terme.
Avec 66 % de rejet, cette figure polarisante devance nettement l’ancien président de la République (57 %) et l’actuelle garde des Sceaux (48 %). Un écart qui en dit long sur la fatigue citoyenne face à certains discours.

Le top 10 des personnalités les plus rejetées
Derrière les trois premiers, le classement s’étoffe de noms familiers :
- La présidente du Rassemblement National (47 %)
- L’ancien chef de l’État de droite (46 %)
- Le président du Rassemblement National (44 %)
- Le patron des Républicains à l’Assemblée (43 %)
- La secrétaire nationale d’Europe Écologie (42 %)
- L’ex-président socialiste (41 %)
- Le président du Sénat (39 %)
À l’opposé, le Premier ministre et le maire de Cannes affichent le taux de rejet le plus bas : 32 %, à égalité. Une relative popularité qui contraste avec le reste du panel.
Pourquoi un tel rejet ?
Ce taux de rejet record ne relève pas du hasard. Il traduit une lassitude face à une rhétorique perçue comme excessive, voire déconnectée du quotidien des Français. Les citoyens semblent sanctionner ceux qui incarnent, à leurs yeux, la division plus que la solution.
L’ancien président, malgré ses efforts de recentrage, reste marqué par cinq années de tension sociale. Quant à la personnalité en tête du classement, son style intransigeant et ses prises de parole médiatiques constantes alimentent une image de radicalité — même auprès de ceux qui partagent certaines de ses idées.
Un baromètre qui anticipe les prochaines échéances
En 2025, ce climat de défiance pourrait peser lourdement sur les élections à venir. Le même sondage suggère qu’en cas de scrutin présidentiel immédiat, le leader du principal parti d’opposition l’emporterait au second tour contre n’importe quel adversaire.
Les Français ne rejettent pas seulement un individu : ils expriment un désir de renouveau, de calme, et surtout, de représentants capables d’écouter plutôt que de s’affronter.
