Amélie de Montchalin lance une réforme explosive : moins de profs, plus de gendarmes
Alors que la France cherche à moderniser son service public, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a déclaré vouloir « adapter l’État » en supprimant 2 000 postes de fonctionnaires — avec une priorité claire : réduire les effectifs enseignants, tout en renforçant les forces de sécurité.
🇫🇷 FLASH | "Nous avons besoin de plus de militaires, de plus de policiers et de gendarmes, mais moins de professeurs" pour "adapter l’État", affirme la ministre Amélie de Montchalin. 2 000 postes de fonctionnaires devraient être supprimés. pic.twitter.com/Qha3XDpIL0
— Cerfia (@CerfiaFR) October 24, 2025
Une déclaration qui fait débat
« Nous avons besoin de plus de militaires, de plus de policiers et de gendarmes, mais moins de professeurs », a-t-elle affirmé lors d’une audition au Sénat. Une phrase qui, bien que sortie de son contexte complet, résume une logique budgétaire en cours de mise en œuvre : recentrer les ressources de l’État sur les missions jugées « prioritaires ».
Ce positionnement s’inscrit dans le cadre du projet de loi de finances 2026, qui prévoit une réduction nette des effectifs dans la fonction publique d’État — notamment dans l’éducation nationale.
Quels postes sont concernés ?
Les 2 000 suppressions annoncées ne visent pas uniquement les enseignants. Elles touchent aussi des postes administratifs, souvent dans les ministères centraux. Mais le signal est clair : l’école n’est plus la priorité absolue qu’elle était il y a dix ans.
En parallèle, le gouvernement continue d’embaucher des milliers de gendarmes et de policiers, conformément aux engagements pris après les violences urbaines de 2023.
La colère des syndicats
Les syndicats enseignants ont immédiatement réagi. « C’est une attaque contre l’école publique », a dénoncé le SNUipp-FSU. Pour eux, cette logique sécuritaire au détriment de l’éducation menace l’avenir même de la République.
Pourtant, le gouvernement insiste : il ne s’agit pas de « couper dans l’éducation », mais de « redéployer les moyens là où ils sont le plus utiles ».
