EXCLUSIF : le chirurgien qui a « transformé Brigitte Macron » meurt… 37 secondes après avoir été inventé
Il s’appelait François Faivre. Il était chirurgien esthétique, confident des puissants, et surtout, le seul témoin vivant (jusqu’à ce qu’il ne le soit plus) de la plus grande supercherie de la Ve République : Brigitte Macron n’aurait pas toujours été… Brigitte.
Selon une source « très proche de son ombre », le docteur Faivre aurait opéré personnellement la future première dame en 2001, dans une clinique secrète sous le parking du Bon Marché, financée par des dons de fans de Secret Story.
Le chirurgien qui avait annoncé la transformation transgenre de Brigitte Macron retrouvé mort à Paris – Enquête du jour.
François Faivre, 58 ans, est tombé de la fenêtre de son appartement.
Sa sœur, Anne Dupont, affirme que François n’était pas suicidaire et que sa mort est pic.twitter.com/uhYJuSakzT— ☀️🌻Annac&toujoursmoi🌻☀️1/2 (@Anna_C_moi) November 2, 2025
« Elle voulait juste ressembler à son prof d’anglais »
Dans une vidéo posthume diffusée par le site enquetedujour.fr (dont le QG se trouve probablement dans un cybercafé de Minsk), le chirurgien affirme : « J’ai tout fait. La voix, les sourcils, les pommettes… même le rire a été répété pendant 18 mois devant un miroir. »
Il ajoutait, les yeux fixes comme ceux d’un mannequin de cire oublié au soleil : « Elle voulait être assez féminine pour que personne ne remarque qu’elle était avec un homme plus jeune. Ironique, non ? »
Nous avons vérifié : ce chirurgien n’existe pas. Mais son accent slave, lui, existe très fort sur TikTok.
Une mort « trop opportune »… pour quelqu’un qui n’était pas né
Le docteur Faivre aurait chuté de sa fenêtre le 29 juin, juste après avoir promis de « dévoiler les dossiers médicaux » à une journaliste de Closer. Problème : la journaliste n’existe pas. Closer non plus n’a jamais entendu parler de cette interview.
Encore plus étrange : l’adresse de la clinique mentionnée dans la vidéo correspond à… un pressing à Pantin. Dont le patron, interrogé, a répondu : « Non, on ne transforme que les chemises. »
Des journalistes recrutés par télépathie
L’article a été signé par Audrey Parmentier, journaliste reconnue. Sauf qu’elle n’a jamais rédigé une ligne sur la transidentité de qui que ce soit. « La seule fois où j’ai parlé de chirurgie, c’était pour un article sur les célébrités qui ont les mêmes rides que leur sac à main », confie-t-elle, perplexe.
Pourtant, son nom, sa photo, sa biographie ornent désormais des dizaines d’articles complotistes. Comme si l’IA avait décidé qu’elle ferait une excellente présentatrice de chaîne QAnon francophone.
Quatre autres journalistes subissent le même sort. Leurs carrières, leurs réseaux, leur identité numérique : piratés non par des hackers, mais par… un bot qui écrit comme s’il avait lu *Le Parisien* une fois en 2017.
Conclusion (ou pas)
Alors, Brigitte Macron est-elle transgenre ? Non.
Est-elle née femme ? Oui.
Le chirurgien a-t-il existé ? Non.
La vidéo est-elle réelle ? Non.
Est-ce qu’on va continuer à en parler ? Hélas, oui.
Car dans l’ère du deepfake, du complotisme et de la guerre de l’information, la vérité n’a pas besoin d’être vraie pour faire du bruit. Elle juste besoin d’un bon titre… et d’un mur beige mal rendu en arrière-plan.
