France réindustrialisation échec : ce que macron cache derrière les chiffres
Le président répète que tout va mieux. Les chiffres officiels sourient. Mais derrière les discours, une vérité plus brutale se dessine : l’industrie française meurt. Les usines ferment. Les investisseurs fuient. Et ceux qui connaissent la réalité, comme Nicolas Doze, ne se contentent plus de parler. Ils alertent.
« Tout prend l’eau » : le constat sans fard de Nicolas Doze
Sur LCI, dans une émission peu médiatisée mais d’une clarté implacable, Nicolas Doze a posé les mots que l’Élysée évite depuis des mois. Pas de jargon. Pas de statistiques embrouillées. Juste une vérité nue : la réindustrialisation n’existe plus. Elle s’est inversée. Chaque semaine, plus d’usines ferment qu’il n’en ouvre. Les entreprises, paralysées par la peur fiscale, repoussent les projets. Les capitaux, eux, partent en Allemagne, en Pologne, en Espagne.
🇫🇷📉 Pendant que Macron répète que “le chômage baisse” et que “la France se réindustrialise”, Nicolas Doze décrit exactement l’inverse.
Sur LCI, il résume la réalité :
– la France n’attire plus personne,
– la “réindustrialisation” s’est inversée,
– on ferme plus d’usines qu’on… pic.twitter.com/3EK9izowby— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) November 17, 2025
« Ça sent le sapin pour Macron », a-t-il lancé, sans hésitation. Une phrase qui résonne comme un coup de tonnerre dans un silence de bibliothèque.
Les chiffres qui ne mentent pas
En 2024, la France a perdu plus de 300 sites industriels — un record depuis 20 ans. Selon l’INSEE, les investissements productifs ont chuté de 8,2 % sur un an. Les entreprises familiales, pilier du tissu industriel, ferment leurs portes sans remplaçant. Les jeunes ingénieurs ne rêvent plus de rester. Ils partent. Londres, Berlin, Zurich : les villes européennes attirent les talents que la France laisse s’échapper.
Pourquoi ? Parce que la fiscalité est devenue un mur. Parce que les règles changent chaque trimestre. Parce que l’État, au lieu de rassurer, multiplie les incertitudes. Les patrons ne prennent plus de risques. Ils attendent. Et en attendant, les usines s’effacent.
Un discours qui déconnecte
Alors que les travailleurs des Hauts-de-France voient leur usine fermer, à l’Élysée, on parle encore de « transition énergétique » et de « souveraineté industrielle ». Les mots sont beaux. Les actes, absents.
On annonce des milliards d’euros d’aides. Mais où sont-ils ? Pourquoi les PME n’y ont-elles toujours pas accès ? Pourquoi les zones industrielles abandonnées restent-elles à l’abandon ?
La France ne manque pas de compétences. Elle manque de confiance. Et cette confiance, elle ne se rétablit pas avec des communiqués. Elle se reconstruit avec des décisions stables. Prévisibles. Courageuses.
Mais aujourd’hui, le message est clair : quand le pouvoir ne voit que les chiffres, le pays, lui, voit les fermetures.
