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État vs épargne : le vol légalisé des Français ?

« Il faut aller chercher l’argent où il est : dans l’épargne des Français. » Lancée par la députée Sophie Taillé-Polian, cette phrase n’est pas une simple déclaration — c’est un aveu. Alors que la dette publique frôle les 3 000 milliards d’euros, le gouvernement explore désormais une piste inquiétante : puiser directement dans le patrimoine privé des citoyens. Et ce n’est pas une menace lointaine. C’est une stratégie en marche.

Pourquoi l’épargne devient la cible numéro un

Après des années de dépenses publiques explosives, de subventions opaques et de déficits répétés, les caisses de l’État sont à sec. Selon la Cour des comptes, la France a accumulé plus de 200 milliards d’euros de déficit depuis 2020. Face à cette impasse, le discours change : on ne parle plus d’austérité pour l’administration, mais de « solidarité » pour les ménages.

Or, cette solidarité-là ressemble étrangement à du pillage organisé. Pendant que des milliards partent vers des cabinets de conseil en stratégie ou des programmes militaires à l’étranger, on demande aux Français de « faire leur part ». Leur part ? C’est leur livret A, leur assurance-vie, leurs économies de toute une vie.

Quand épargner devient un acte suspect

Le message est subtil, mais clair : posséder, c’est déjà trop. Réussir, c’est presque immoral. Et épargner ? C’est devenir un suspect fiscal. Ce glissement idéologique transforme l’effort individuel en faute collective. Dans cette nouvelle France, ce n’est plus l’incompétence qui est sanctionnée, mais la prudence.

Les classes moyennes et les retraités, déjà étranglés par l’inflation et la fiscalité, voient désormais leur dernier rempart — leur épargne — menacé. Non pas par une crise extérieure, mais par une décision politique assumée. Ce qu’on appelle pudiquement « justice fiscale » n’est souvent qu’un vernis moral sur un mécanisme de redistribution forcée.

Le vrai visage de la “justice fiscale”

Derrière les belles formules, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2024, la France a consacré près de 12 milliards d’euros à des subventions jugées « peu efficaces » par la Cour des comptes. Dans le même temps, le taux de prélèvements obligatoires atteint 46 % du PIB — un record européen. Et pourtant, on cherche encore.

Car l’objectif n’est plus seulement de financer l’État, mais de réécrire les règles du jeu. Dans ce scénario, l’épargnant n’est plus un citoyen prudent : c’est un obstacle à contourner. Et votre compte bancaire ? Il devient la prochaine source de recettes.

Karim

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