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Alarmant : une maîtresse dévoile le déclin des repères de base chez les enfants en 2025

« Je ne comprends plus ce qu’il se passe. » Ce cri du cœur, lancé par une enseignante de primaire dans une vidéo devenue virale, résonne comme un signal d’alerte. Alors que l’année scolaire 2025 avance, elle observe, jour après jour, un phénomène troublant : les enfants arrivent en classe sans les repères essentiels autrefois considérés comme acquis. Ils ne connaissent pas le prénom de leurs parents, ignorent leur propre adresse, et sont incapables de lire l’heure sur une horloge analogique. Pour elle, ce n’est pas qu’une anecdote : c’est le symptôme d’un effritement profond du savoir-être, autrefois transmis au sein de la famille.

Un rôle éducatif qui bascule

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L’école n’a jamais eu pour mission d’enseigner la politesse, la mémoire familiale ou l’autonomie quotidienne. Ces compétences étaient autrefois le fruit d’échanges réguliers en famille. Aujourd’hui, selon cette enseignante, ce socle s’effrite. « Là où nous complétions l’éducation, nous la construisons presque à partir de zéro », confie-t-elle, décrivant une dynamique de classe de plus en plus centrée sur des apprentissages que personne ne transmet plus à la maison.

Ce glissement modifie profondément la nature du métier d’enseignant. La classe devient non seulement un lieu de savoirs scolaires, mais aussi un espace de réapprentissage du vivre-ensemble — une charge cognitive et émotionnelle supplémentaire, rarement reconnue.

La technologie, complice ou bouc émissaire ?

Pour expliquer ce vide, l’enseignante pointe du doigt l’omniprésence des écrans et la dépendance croissante aux outils numériques. Les enfants ne cherchent plus un mot dans un dictionnaire : ils demandent à leur assistant vocal. Ils ne mémorisent plus le numéro de téléphone de leurs parents : il est dans le smartphone. Résultat ? Une perte d’autonomie cognitive et une difficulté à internaliser des informations de base.

« Quand je leur demande : “Comment s’appelle ta maman ?”, certains me répondent : “Je ne sais pas” », témoigne-t-elle, stupéfaite. D’autres ignorent d’où viennent leurs parents, ou n’ont jamais eu de conversation prolongée avec eux. Ces constats, répétés d’année en année, dessinent le portrait d’une génération en décalage avec les attentes du monde réel.

Un décalage entre intention parentale et réalité vécue

L’enseignante ne cherche pas à accuser les familles. Elle note simplement un écart grandissant entre ce que les parents pensent transmettre et ce que les enfants vivent effectivement. Dans un quotidien rythmé par les écrans, les repas silencieux ou les échanges réduits au strict nécessaire, les moments de transmission informelle disparaissent.

Pourtant, ces interactions — simples, quotidiennes, apparemment anodines — sont le terreau du langage, de la mémoire et du lien social. Sans elles, l’enfant arrive à l’école désarmé.

Une réaction collective en ligne

Le témoignage a provoqué un élan massif sur les réseaux sociaux. Des milliers de commentaires ont afflué, partagés par des parents, des enseignants, voire des adolescents eux-mêmes. Beaucoup reconnaissent ces signes dans leur entourage : « On devrait réduire le temps d’écran et favoriser les moments de qualité », écrit l’un. « Savoir poster sur TikTok ne remplace pas de savoir qui est ta grand-mère », souligne un autre.

Ces réactions traduisent une inquiétude partagée : la peur qu’une génération entière grandisse avec des compétences techniques, mais sans racines affectives ni repères identitaires.

Et maintenant ?

Ce constat ne condamne pas les enfants — décrits comme « curieux, sensibles, pleins de potentiel » — mais interpelle la société tout entière. Il rappelle que le savoir-être ne s’acquiert pas seul : il se construit dans le dialogue, le partage, la répétition des gestes du quotidien.

L’enseignante ne propose pas de solution miracle. Elle appelle simplement à une prise de conscience : si l’école doit tout réinventer, alors c’est que quelque chose, dans la chaîne de transmission intergénérationnelle, s’est brisé. Et le réparer ne relève pas seulement de l’institution scolaire — mais de chacun d’entre nous.

Karim

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