Les types d’hommes aux toilettes : une comédie en urinoir
Chacun a sa manière bien à lui de répondre à l’appel de la nature. Le type social ? Il suit ses potes aux toilettes, même s’il n’en ressent pas le besoin : « C’est gratuit et ça fait du lien ! » À l’inverse, le timide feint d’avoir déjà vidé sa vessie, préférant revenir en catimini plus tard.
Le bruyant, lui, siffle, chante, commente son tir comme un maestro. Le nerveux, paniqué, bataille avec sa braguette, finit par arracher les boutons dans un accès de rage. Et le tout-fou ? Il inonde ses chaussures, part la braguette ouverte, et ajuste ses attributs en pleine rue comme si de rien n’était.

L’habile, quant à lui, n’a même pas besoin de se tenir : d’une main il noue sa cravate, de l’autre il gère le débit. Le distrait, lui, ouvre son gilet, sort sa cravate… et arrose son pantalon. L’enfantin, fasciné, contemple les bulles dans l’urinoir comme s’il s’agissait d’un aquarium.
Le vaniteux déboutonne cinq boutons alors que deux suffiraient. Le brutal tape son ustensile contre la porcelaine pour chasser les dernières gouttes. Le frivole joue avec les angles : haut, bas, travers… et tente d’atteindre les mouches en plein vol.
Le curieux inspecte méticuleusement son outil en action, comme s’il cherchait un défaut de fabrication. Le grognon marmonne, pète deux fois, essaie… et finit par repartir bredouille. Le gai, lui, raconte des blagues en secouant son instrument comme une clochette de Noël.
Le dormeur agite mollement son matériel pour se réveiller… sans succès. Le « J’m’en-fou » ? Si l’urinoir est pris, il arrose le carrelage adjacent sans sourciller. Et le soupçonneux… pète discrètement, renifle, puis fusille son voisin du regard, certain qu’il en est l’auteur.
En somme, peu importe le comportement masculin aux toilettes publiques : il y en a toujours un qui vous ressemble… ou vous fait rire.
