Vol historique au Louvre : les premiers suspects arrêtés après le braquage des joyaux royaux
Qui sont les suspects arrêtés ?
Les deux individus, âgés d’une trentaine d’années, sont déjà connus des services de police. L’un d’eux a été interpellé samedi 25 octobre à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, prêt à embarquer pour l’Algérie. L’autre a été arrêté peu après dans le cadre d’une opération coordonnée par la brigade de répression du banditisme et la police aux frontières.
Ils sont soupçonnés d’avoir participé au commando de quatre personnes qui s’est introduit en plein jour dans la galerie Apollon du Louvre. Leur garde à vue, ouverte dimanche 26 octobre, peut durer jusqu’à 96 heures — un délai exceptionnel pour une affaire de ce niveau.
Comment le vol s’est-il déroulé ?
Le braquage a eu lieu en pleine journée, dans l’un des lieux les plus surveillés de France. Les malfaiteurs ont brisé la vitrine de la galerie Apollon à l’aide d’outils puissants : disqueuses, chalumeau, et même un gilet jaune utilisé comme camouflage. Sur place, ils ont laissé derrière eux un casque, des traces d’essence… et surtout, un silence troublant sur la réactivité des systèmes de sécurité.
Plus de 150 prélèvements ont été effectués par la police technique et scientifique. Ces analyses ont permis d’identifier rapidement les deux suspects interpellés — une avancée rare dans ce type d’enquête.
Pourquoi ce cambriolage fait-il tant de bruit ?
Parce qu’il ne s’agit pas simplement d’un vol d’objets précieux. Il s’agit du vol des joyaux de la couronne de France — des pièces chargées d’histoire nationale, symboles du patrimoine royal. Comme l’a souligné un expert : « C’est l’Histoire de France qui a été volée. »
Au-delà de la valeur marchande, ce braquage met en lumière des failles de sécurité au Louvre, malgré des investissements massifs ces dernières années. Le musée, qui accueille près de 8 millions de visiteurs par an, est-il vraiment à l’abri d’un commando organisé ?
Quel est le profil des joyaux volés au Louvre ?
Les huit pièces dérobées appartiennent à la collection des joyaux royaux, exposée de façon permanente dans la galerie Apollon. Parmi elles : diadèmes, colliers et parures ayant appartenu à Marie-Antoinette, Louis XIV ou Napoléon. Leur valeur historique dépasse largement leur estimation financière — ce qui rend leur revente quasi impossible sur le marché légal.
Cela soulève une question cruciale : quel était le véritable objectif du commando ? Un acte politique ? Une commande privée ? Ou un simple coup d’éclat destiné à marquer les esprits ?
Et maintenant ?
Les enquêteurs concentrent leurs efforts sur l’identification des deux autres membres du commando. Interpol a été saisie, et une cellule de crise réunit les services de renseignement, la direction des musées de France et les spécialistes du trafic d’œuvres d’art.
En attendant, le Louvre reste ouvert — mais sous haute surveillance. Et la question demeure : comment un tel vol a-t-il pu se produire en 2025, au cœur de Paris, dans le musée le plus célèbre du monde ?
