Un détenu de la Santé interpelle Sarkozy : « On va venger Kadhafi, rends les milliards ! »
Dans une cellule de la maison d’arrêt de la Santé, un message inattendu a résonné jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir français. Un détenu y aurait lancé un appel direct à Nicolas Sarkozy, mêlant vengeance, secrets d’État et milliards de dollars liés à l’affaire Muammar Kadhafi. Ce cri venu des coulisses de la justice relance une polémique vieille de plus d’une décennie — et toujours brûlante.
Une menace venue des murs de la Santé
🇫🇷⛓️ FLASH INFO
INSOLITE
Un détenu de la prison de la Santé interpelle Sarkozy depuis sa cellule.
« On va venger Khadafi, on est au courant de tout, Sarko. Rends les milliards de dollars.. » pic.twitter.com/Spk6ITI8XB
— Citizen Média 🗞️ (@CitizenMediaFR) October 21, 2025
La maison d’arrêt de la Santé, située dans le 14e arrondissement de Paris, est connue pour abriter des détenus de haut profil. C’est là, selon plusieurs sources judiciaires, qu’un homme incarcéré aurait proféré des propos surprenants à l’encontre de l’ancien président de la République. « On va venger Kadhafi, on est au courant de tout, Sarko. Rends les milliards de dollars », aurait-il lancé, visiblement convaincu de détenir des informations sensibles.
Ces propos, rapportés par des surveillants et relayés dans des notes internes de l’administration pénitentiaire, n’ont pas été rendus publics officiellement. Pourtant, ils circulent dans les couloirs du Palais de Justice et alimentent les spéculations.
L’ombre de l’affaire Kadhafi plane toujours
L’affaire des financements libyens présumés de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 reste l’un des dossiers les plus sensibles de la Ve République. En 2018, une plainte déposée par l’ONG Sherpa et l’association Anticor a conduit à l’ouverture d’une information judiciaire. Depuis, plusieurs perquisitions, auditions et mises en examen ont eu lieu — sans toutefois aboutir à un procès définitif.
Des documents saisis en Libye après la chute de Kadhafi mentionnaient des transferts d’argent en direction de la France. Certains témoignages, comme celui de l’ancien directeur des services libyens, Moussa Koussa, ont renforcé les soupçons. Mais à ce jour, aucune preuve irréfutable n’a été validée par la justice.
Pourquoi ce message aujourd’hui ?
Le timing de cette déclaration carcérale interroge. Alors que Nicolas Sarkozy est de nouveau sous le feu des projecteurs judiciaires — notamment dans le cadre de l’affaire des écoutes —, ce cri depuis une cellule pourrait être interprété comme une tentative de chantage, un appel au secours… ou une manœuvre de désinformation.
Les services de renseignement et la direction de l’administration pénitentiaire ont été saisis. Aucune menace crédible n’a été identifiée pour l’instant, mais l’incident a été classé « sensible ».
Que sait-on vraiment ?
À ce stade, il n’existe aucune confirmation officielle que le détenu en question détiendrait des preuves concrètes. Toutefois, dans un contexte où la justice française continue d’enquêter sur les liens entre l’Élysée et Tripoli, chaque déclaration — même venue d’une cellule — est scrutée avec attention.
Le mystère reste entier : qui est ce détenu ? D’où tient-il ses informations ? Et surtout… y a-t-il un fond de vérité derrière ses mots ?