Robert Ménard explose en direct : « Quel bordel ! Ils se foutent de nous ! »
Un moment de tension pure à l’antenne
Alors que Sonia Mabrouk évoquait un récent compromis entre partis sur une réforme sensible, Robert Ménard a interrompu le débat d’une voix montante : « Moi, j’en ai le ras-le-bol de ces gens-là ! Leur pseudo-accord… Quel cynisme ! Ils sauvent leurs têtes ! » Visiblement excédé, il a ajouté : « On en a tous marre de ce cinéma. »
🔴💸 ALERTE : Robert Ménard pète un cable devant Sonia Mabrouk en DIRECT.
"Quelle foutaise. Quel bordel ! Ils se foutent de nous ! Moi j’en ai le ras-le-bol de ces gens là ! Leur pseudo-accord. Quel cynisme. Ils sauvent leurs têtes !" (CNEWS)
On en a tous marre de ce cinéma. pic.twitter.com/DwOtxqtAr2
— Sir 𝕏 (@SirAfuera) October 9, 2025
La séquence, diffusée en plein prime time, a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux. Certains applaudissent sa franchise ; d’autres y voient une posture calculée, typique du style polémique de l’ancien patron de Reporters sans frontières.
Pourquoi une telle colère ?
Le déclencheur semble être un accord politique perçu comme artificiel — une entente de façade entre responsables qui, selon Ménard, cherchent avant tout à préserver leur position plutôt qu’à répondre aux attentes des citoyens. « Ils se foutent de nous », répète-t-il, incarnant ainsi un ressentiment largement partagé dans une partie de l’opinion : celui d’être gouverné par une classe politique déconnectée.
Cette réaction s’inscrit dans une longue série d’interventions médiatiques où Ménard joue le rôle de l’« anti-système », même s’il occupe lui-même des fonctions électives depuis des décennies. Son ton, souvent provocateur, trouve un écho particulier sur CNEWS, chaîne connue pour ses débats clivants et ses invités aux positions tranchées.
Le spectacle de la colère politique
Derrière l’émotion sincère ou feinte, cette séquence illustre une tendance croissante dans le paysage médiatique français : la politique en mode spectacle. Les émotions fortes, les coups d’éclat et les phrases choc remplacent parfois le fond du débat. Et les audiences suivent.
Pourtant, la frustration exprimée par Ménard n’est pas sans fondement. De nombreuses enquêtes d’opinion, comme celles publiées par le CEVIPOF, montrent une défiance croissante des Français envers leurs représentants, avec moins de 30 % estimant que les élus « disent la vérité ».
Et après ?
Robert Ménard ne s’est pas excusé. Au contraire, il a affirmé sur les réseaux que « dire ce que tout le monde pense tout bas, ce n’est pas piquer une crise, c’est assumer ». Une posture qui lui vaut autant de critiques que de soutiens.
Mais au-delà de la personnalité, la question demeure : quand les citoyens entendent « accord politique », pensent-ils à un compromis utile… ou à un « bordel » bien organisé ?
Et vous, pensez-vous que les élus cherchent vraiment l’intérêt général, ou seulement à « sauver leurs têtes » ? Partagez votre avis en commentaire.