« Je les emmerde, bien comme il faut » : Karl Olive défend son soutien indéfectible à Nicolas Sarkozy
Alors que Nicolas Sarkozy s’apprêtait à franchir les portes de la prison de la Santé ce mardi 21 octobre 2025, un rassemblement discret mais symbolique s’est tenu devant son domicile parisien. Parmi les rares figures politiques présentes, le député Renaissance Karl Olive a marqué les esprits — non seulement par sa présence, mais par la virulence de ses propos. Invité sur RMC dans l’émission Les Grandes Gueules, il n’a pas hésité à assumer pleinement son geste, au-delà des clivages partisans.
"je les emmerde et puis bien comme il faut"
Karl Olive qui est allé soutenir le multi condamné Sarkozy répond à ceux qui critiquent sa décision avec une vulgarité sans nom…
Et c'est ces gens-là qui donnent des leçons à tout le monde en permanence.
Absolument lamentable. pic.twitter.com/LqVNyZ4tuT
— Elodie Dvt (@Elo_Dvt87) October 21, 2025
Pourquoi Karl Olive a-t-il choisi de soutenir Nicolas Sarkozy ?
« C’est bien de rappeler que la loyauté et l’amitié, ce sont des valeurs », a-t-il déclaré avec fermeté. Ancien maire LR de Poissy et aujourd’hui membre de la majorité présidentielle, Olive incarne une trajectoire politique atypique. Il reconnaît ne pas toujours avoir partagé les positions de l’ancien chef de l’État, mais insiste sur un principe intangible : la fidélité envers ceux qui ont marqué la vie publique française.
« Je suis ébranlé », confie-t-il, soulignant que « Nicolas Sarkozy représente une image de la France ». Selon lui, critiquer l’homme politique est légitime, mais remettre en cause la dignité d’un ancien président de la République franchit une ligne rouge.
Un soutien rare dans un paysage politique divisé
Le rassemblement organisé par les fils de Nicolas Sarkozy a réuni surtout des citoyens ordinaires, peu de personnalités politiques. Cette absence n’est pas passée inaperçue. Plusieurs observateurs y voient une forme de prudence, voire de distanciation stratégique, alors que l’affaire libyenne continue de faire débat.
Karl Olive, lui, n’y voit pas seulement une affaire judiciaire, mais une question de respect institutionnel. « On parle d’un ancien président de la République, ce n’est pas Jojo les grands pieds ou Dédé la Sardine », lance-t-il avec une pointe d’ironie, soulignant l’importance du protocole républicain, même en temps de crise.
Une déclaration qui relance le débat sur la justice et la politique
Face aux critiques, Karl Olive répond sans détour : « Je les emmerde, et bien comme il faut. » Cette phrase, brutale mais assumée, résume une posture : celle d’un homme politique qui refuse de se plier à la culture de l’effacement. Il estime que de nombreux responsables politiques redoutent aujourd’hui le jugement de l’opinion s’ils manifestent leur solidarité envers Sarkozy.
Pourtant, selon lui, ce rassemblement n’était pas un acte partisan, mais citoyen. « Ce matin, il n’y avait pas que des militants de droite, mais des Français qui se posent un certain nombre de questions », insiste-t-il, évoquant une inquiétude plus large sur les rapports entre justice, pouvoir et mémoire collective.
Financement politique, réforme judiciaire et rôle des anciens présidents : des sujets evergreen à fort RPM
L’incarcération de Nicolas Sarkozy relance des débats structurels : financement politique en France, indépendance de la justice, statut des anciens présidents, ou encore réforme du système pénitentiaire. Ces thématiques, à la fois d’actualité et pérennes, attirent un public engagé, sensible aux enjeux démocratiques.
Des expressions comme « condamnation Nicolas Sarkozy affaire libyenne », « rôle d’un ancien président de la République », ou « justice et politique en France 2025 » font partie des requêtes longue traîne à fort potentiel monétisable. Elles répondent à des intentions de recherche précises, souvent liées à des analyses juridiques, historiques ou sociopolitiques.
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