Incroyable privilège en prison : ce que seul Nicolas Sarkozy peut faire derrière les barreaux
Derrière les murs de la maison d’arrêt de la Santé, à Paris, Nicolas Sarkozy vit une détention pas tout à fait comme les autres. Condamné pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, l’ancien chef de l’État bénéficie d’un traitement qui fait débat. Et si les autorités affirment appliquer les règles à tout le monde, certains détails posent question.
Quatre parloirs par semaine, au lieu de trois
En France, les détenus prévenus — c’est-à-dire en attente de jugement définitif — ont droit à un minimum de trois parloirs hebdomadaires. Dans la pratique, ce seuil est rarement dépassé. Mais selon des informations révélées par RTL, Nicolas Sarkozy reçoit sa famille jusqu’à quatre fois par semaine.
Ces visites durent « une bonne heure », selon une source proche du dossier. Un détail qui compte : la durée réglementaire est fixée à 45 minutes. Ce régime exceptionnel s’ajoute à d’autres mesures spécifiques liées à son statut.
Isolement total, mais mêmes repas que les autres
Pour des raisons de sécurité, l’ex-président est placé à l’isolement. Il ne croise donc aucun autre détenu dans les couloirs ou les espaces communs de la prison. Une précaution classique pour les personnalités exposées, mais qui renforce l’impression d’un traitement à part.
Pour le reste, Nicolas Sarkozy suit les mêmes règles que ses codétenus. Il mange les repas standard fournis par l’administration pénitentiaire, sans plat sur commande ni livraison extérieure. Son quotidien, hormis les parloirs, reste encadré par le règlement intérieur.
Pourquoi ce traitement différent ?
Officiellement, aucun privilège n’est accordé. L’administration pénitentiaire insiste : tout est fait dans le respect des textes. Pourtant, le cumul de ces aménagements — fréquence accrue des visites, durée prolongée, isolement renforcé — alimente les critiques.
Les avocats de Nicolas Sarkozy rappellent que leur client reste un justiciable comme les autres. Mais dans les faits, son ancien statut pèse inévitablement sur les conditions de détention. Une situation qui relance le débat sur l’égalité devant la justice — et sur ce que signifie vraiment être un ancien président derrière les barreaux.
