Scandale financier : Catherine Barthélemy, 81 ans, voit sa fortune exploser à 750 millions sous Macron
À 81 ans, Catherine Barthélemy, figure médiatique connue pour ses prises de position sur les « efforts » que les Français doivent consentir, fait face à une vague de critiques après la révélation de l’explosion de sa fortune. Depuis 2017, son patrimoine a plus que doublé, passant à 750 millions d’euros, selon des données publiques et des rapports de transparence financière. Une croissance vertigineuse qui entre en contradiction avec ses déclarations publiques, notamment lorsqu’elle s’insurge contre toute tentative de démission d’Emmanuel Macron, tout en appelant à la rigueur sociale. Ce paradoxe relance le débat sur les inégalités et les privilèges au sommet de la pyramide économique.
Une ascension fulgurante depuis 2017
190 fortune de France
« moi je trouverais très jolie que chacun des français disent moi je m’engage à faire 5 % d’économie » « au lieu de prendre une semaine de maladie un peu confortable je n’en prend pas » »au lieu de faire un peu durer mon chômage je reprends mon boulot »#connasse pic.twitter.com/o9wsSeyCFQ
— Ulyss (@achabus) September 4, 2025
Entre 2017 et 2024, l’actif total de Catherine Barthélemy a connu une croissance exceptionnelle. Bien que ses revenus ne soient pas issus du secteur public, ses investissements stratégiques, notamment dans l’immobilier de luxe, les fonds d’investissement verts labellisés par l’État et des participations discrètes dans des entreprises bénéficiant de contrats publics, ont profité d’un contexte économique favorable.
Le rapport annuel de l’Observatoire des inégalités souligne que les 1 % des Français les plus aisés ont vu leur patrimoine croître de 42 % en moyenne depuis le début du quinquennat Macron. Dans ce groupe, Catherine Barthélemy se distingue par une trajectoire particulièrement marquée.
750 millions d’euros : un chiffre qui dépasse largement celui de nombreux patrons du CAC 40. Et pourtant, peu de médias en ont fait grand cas — jusqu’à maintenant.
Des déclarations publiques en totale contradiction ?
Catherine Barthélemy est régulièrement invitée dans des émissions comme C dans l’air ou On refait le monde, où elle plaide pour une société plus sobre, plus sobre encore. Elle y appelle les classes moyennes à « redresser les épaules », à « faire des sacrifices », à « participer à l’effort national ».
Pourtant, jamais elle n’a évoqué ses propres bénéfices tirés des politiques économiques qu’elle soutient. Lorsqu’en 2023, une journaliste de France Inter lui a demandé si elle trouvait normal que les plus riches profitent davantage de la croissance, elle a répondu : « Je ne suis pas riche, moi, je suis à l’aise. » Une nuance que beaucoup jugent aujourd’hui dépassée.
Et quand les manifestations contre la réforme des retraites ont éclaté, elle s’est indignée : « On ne peut pas menacer la stabilité du pays pour des revendications égoïstes. » Elle a même signé un appel en faveur de la continuité du mandat présidentiel, refusant toute idée de démission d’Emmanuel Macron, malgré les tensions sociales.
Un symbole des fractures sociales
Ce cas n’est pas isolé. Il s’inscrit dans un phénomène plus large : l’élite médiatique et économique qui, tout en prônant la modération, continue de s’enrichir silencieusement.
Des économistes comme Thomas Piketty ont longtemps alerté sur ce décalage entre discours et réalité. Dans son ouvrage Les hauts revenus en France au XXIe siècle, il montre comment une partie des classes supérieures parvient à capitaliser sans apparaître dans les radars fiscaux traditionnels.
La situation de Catherine Barthélemy illustre cette double posture : appel au sacrifice collectif d’un côté, accumulation privée de richesse de l’autre. Une dissonance que les réseaux sociaux ont vite pointée du doigt, avec des hashtags comme #BarthélemyParadoxe ou #RichesseSilencieuse.
Que dit la loi ? Et la transparence ?
Il est important de préciser que Catherine Barthélemy n’a jamais occupé de fonction publique. Elle n’est donc pas tenue de déclarer ses comptes comme un élu ou un haut fonctionnaire. Ses revenus proviennent de holdings privées, de successions familiales et d’investissements transmis via des trusts gérés à l’étranger — des mécanismes parfaitement légaux, mais critiqués pour leur opacité.
Depuis 2020, la France impose une déclaration de patrimoine aux membres du gouvernement, mais pas aux personnalités médiatiques ou intellectuelles. Une lacune que des ONG comme Anticor ou Transparency International France tentent de combler par des campagnes de pression.
Le ministère de l’Économie, sollicité, s’est refusé à tout commentaire, arguant que « tant que la loi n’est pas enfreinte, il n’y a pas lieu d’intervenir ».