Scandale en Direct : Jean-Marie Bigard Foudroie Aurore Bergé Sous les Yeux de Cyril Hanouna
Quand l’humour bascule dans la provocation, le plateau tremble. Ce mardi 16 septembre 2025, dans l’émission « Tout beau, tout n9uf » sur W9, Jean-Marie Bigard a franchi une ligne rouge — en direct, sans filet, et devant des millions de téléspectateurs. Une insulte cinglante à l’encontre d’Aurore Bergé, députée et ancienne ministre, a figé le plateau. Cyril Hanouna, d’ordinaire maître du chaos contrôlé, n’a pu que tenter d’éteindre l’incendie. Mais le malaise, lui, persiste. Et les réactions, sur les réseaux comme dans les coulisses, ne se sont pas faites attendre.
Qui, Quoi, Quand, Où, Pourquoi ? L’incident décrypté
Qui était présent ?
Le plateau réunissait Cyril Hanouna, animateur phare de W9, Jean-Marie Bigard, humoriste sulfureux de 71 ans, AD Laurent, influenceur et acteur pornographique, Valérie Bénaïm, chroniqueuse habituée des débats houleux, et Laurent Fontaine, réagissant en direct au dérapage.
J'en peux plus de Bigard avec sa vulgarité il se remet jamais en question…
Comment #Bigard parle d'Aurore Bergé 😲😲#AdLaurent #JpopBuzz #TBT9 pic.twitter.com/4QQ2KvC0Fa
— #Jpopbuzz (@JPOPBUZZ) September 16, 2025
Qu’est-il réellement arrivé ?
Le ton est monté lors d’un échange autour de la suppression du compte TikTok d’AD Laurent, décision attribuée à Aurore Bergé, alors ministre déléguée à l’Égalité femmes-hommes. En pleine discussion, Jean-Marie Bigard a lancé, sans préambule : « Elle a envie de B****r ». Puis, quelques instants plus tard, il a aggravé son cas en assenant : « Je n’ai rien contre cette connasse ».
Quand et où cela s’est-il produit ?
Mardi 16 septembre 2025, en direct, sur le plateau de l’émission « Tout beau, tout n9uf », diffusée sur W9. Un créneau horaire stratégique, en prime time, devant un public familial élargi.
Pourquoi un tel dérapage ?
Bigard, connu pour ses sorties brutes et son humour frontal, a visiblement cherché à provoquer — ou à défendre un point de vue par l’outrance. Mais cette fois, la cible était une élue en fonction, ce qui a transformé la blague en incident politique et médiatique. Cyril Hanouna, ami personnel d’Aurore Bergé, a immédiatement réagi : « Ah non… en plus c’est une amie, elle est hyper sympa… pour le coup, c’est un amour ».
Les réactions du plateau : un malaise palpable
Le silence qui a suivi les propos de Bigard en dit long. Valérie Bénaïm, rarement prise à défaut, a répliqué sèchement : « Jean-Marie, tu ne peux pas dire ça ». Laurent Fontaine a enfoncé le clou : « Cette blague-là ne serait pas passée si c’était un mec qui était ministre, sois honnête ».
Le public, habitué aux excès de l’émission, est resté suspendu. Même les techniciens, visibles en fond de plateau, semblaient interloqués.
Jean-Marie Bigard : un provocateur assumé
Un style qui divise, mais qui persiste
Depuis des décennies, Jean-Marie Bigard cultive une image de trublion, d’humoriste « brut de décoffrage ». Ses blagues sur la sexualité, la politique ou les tabous sociaux font partie de sa marque de fabrique. Mais cette fois, la cible — une femme politique en exercice — a changé la donne.
Un précédent révélateur
Quelques minutes avant l’incident, Bigard avait déjà choqué en évoquant son éviction des Grosses Têtes sur RTL : « Si je te montre ma bi**, tu vas pleurer », avait-il lancé à Cyril Hanouna. Un ton qui, jusque-là, passait pour de l’humour décalé. Mais cumulé à l’insulte envers Aurore Bergé, cela dessine un portrait inquiétant : celui d’un humoriste qui teste les limites… jusqu’à les briser.
Et après ? Conséquences et répercussions
Sur les réseaux sociaux
En quelques minutes, le hashtag #BigardW9 a explosé. Les internautes se sont divisés : certains défendent la « liberté d’expression », d’autres dénoncent un sexisme assumé et une atteinte à la dignité d’une élue. Des pétitions réclament déjà son retrait des plateaux télé.
En coulisses
W9 aurait lancé une cellule de crise. Des sources proches de la production indiquent qu’un débriefing interne est prévu. Cyril Hanouna, quant à lui, aurait contacté Aurore Bergé pour s’excuser personnellement.
Sur le plan politique
Le bureau de la députée des Yvelines n’a pas encore réagi officiellement. Mais des proches confient qu’elle « prend acte » et « évalue les suites juridiques possibles ». Une plainte pour injure publique n’est pas exclue.
Ce n’est plus seulement de l’humour. C’est devenu un cas d’école. Entre liberté d’expression, respect des institutions et limites du divertissement, la télévision française vient de vivre un moment qui restera dans les annales. Et vous, où tracez-vous la frontière ?