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ALERTE SANTÉ PUBLIQUE : L’INFIRMIÈRE QUI PRÉFÉRAIT L’HERBE AUX SERINGUES

Elle ne croyait pas aux vaccins. Elle croyait à la terre, au vent, aux pieds nus dans l’herbe. Et pendant un an et demi, elle a fait semblant de piquer des centaines d’enfants. Sans aiguille. Sans produit. Juste un geste. Un tampon. Un mensonge. Aujourd’hui, elle comparaît devant la justice. Et derrière elle, 404 familles, des risques sanitaires évitables, et une confiance brisée.

Qui est-elle ? Ce qu’on lui reproche

Une infirmière pédiatrique exerçant dans le Pays Basque espagnol. Employée du système public de santé — l’Osakidetza. Entre février 2021 et septembre 2022, elle aurait simulé la vaccination de 404 mineurs.

Pas de piqûre. Pas de vaccin. Juste un geste théâtral. Puis la mise à jour du carnet de santé. Tampon apposé. Case cochée. Comme si tout était en règle.

Elle encourt jusqu’à 17 ans de prison. Et ne parlera qu’au dernier jour du procès.

Quand et où cela s’est-il produit ?

Dans des centres de santé du Pays Basque espagnol, entre février 2021 et septembre 2022. Une période cruciale, marquée par la gestion post-pandémique et la reprise des campagnes de vaccination pédiatrique.

Les faits ont été découverts progressivement, grâce à la vigilance de parents. Puis confirmés par une enquête sanitaire et judiciaire minutieuse.

Pourquoi ? Les motivations présumées

Selon les témoignages recueillis, l’infirmière déconseillait activement la vaccination. Pas par négligence. Par conviction.

« Elle nous disait qu’il valait mieux laisser les enfants courir pieds nus sur l’herbe pour renforcer leur immunité naturelle. »

Des propos tenus en consultation. Des conseils donnés à voix basse. Des gestes simulés pour rassurer les parents… tout en les trompant.

Elle n’était pas seule dans ses croyances — mais elle était la seule à agir ainsi dans l’exercice de ses fonctions.

Comment les parents ont-ils découvert la supercherie ?

Des détails. Des gestes trop rapides. Des bras cachés. Des protocoles bâclés.

Des signaux d’alerte ignorés sur le moment

  • « Tout s’est passé trop vite… avec mon autre enfant, c’était plus long, plus précis. »
  • « Elle a tourné mon fils dos à moi… je n’ai rien vu. J’ai trouvé ça bizarre, mais je n’ai pas réagi. »
  • « Elle ne m’a même pas montré le flacon. »

La révélation médiatique a tout déclenché

Quand l’affaire a éclaté dans la presse, des dizaines de familles ont contacté les autorités sanitaires. Sur les 404 cas identifiés, seuls 3 ont fait réaliser des tests sérologiques pour vérifier l’immunité réelle des enfants.

Tous ont dû être revaccinés.

Les conséquences sanitaires et financières

Le préjudice va bien au-delà de la trahison de confiance.

Risques sanitaires

Ces enfants ont été exposés — sans le savoir — à des maladies évitables : rougeole, coqueluche, hépatite, méningite… Leur entourage aussi : frères, sœurs, grands-parents, camarades de classe.

Coût pour la collectivité

  • 26 700 € de vaccins gaspillés — ouverts, manipulés, puis jetés sans être utilisés.
  • 5 300 € supplémentaires pour revacciner les 404 enfants.
  • Une amende pénale de 18 240 € réclamée par le parquet.

Un double gaspillage : sanitaire et financier. Dans un système de santé déjà sous pression.

Le procès : un symbole au-delà du cas individuel

Ce n’est pas qu’un procès contre une infirmière. C’est un signal fort envoyé à tous les professionnels de santé : la confiance du public repose sur l’intégrité absolue de ceux qui soignent.

Les familles demandent :

  • Une peine exemplaire.
  • L’interdiction définitive d’exercer dans le public.
  • Des garanties pour que cela ne se reproduise jamais.

Le verdict, attendu dans les jours qui viennent, pourrait inspirer d’autres juridictions confrontées à des cas similaires — discrets, mais dangereux.

Karim

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