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Et si les jours fériés n’étaient plus en danger ? La bombe politique que personne n’attendait

Alors que la France retenait son souffle face à une réforme impopulaire, le nouveau Premier ministre vient de faire volte-face. Dans un geste inattendu mais largement salué, Sébastien Lecornu a décidé de retirer purement et simplement le projet controversé visant à supprimer deux jours fériés. Une décision qui résonne comme un électrochoc dans le paysage politique — et qui pourrait bien redéfinir la relation entre l’exécutif et les Français.

Pourquoi cette décision fait-elle l’effet d’une bombe ?

Depuis des semaines, les syndicats, les économistes, et même une partie de la majorité, s’alarmaient. L’idée de supprimer deux jours fériés — probablement choisis parmi les ponts de mai ou le 15 août — était présentée comme un levier de productivité. Mais sur le terrain, c’était perçu comme une atteinte au bien-être, à la culture du repos, voire à l’identité française.

Lecornu, fraîchement nommé à Matignon, a choisi de ne pas entamer son mandat dans la tourmente sociale. Plutôt que d’imposer une mesure impopulaire, il a opté pour l’écoute. Un virage stratégique, mais aussi symbolique.

Qui a poussé Lecornu à reculer ?

Les pressions étaient multiples. D’un côté, les sondages montraient une opposition massive : plus de 7 Français sur 10 rejetaient l’idée. De l’autre, les partenaires sociaux menaçaient de mobilisations d’envergure. Même au sein de la majorité, les voix discordantes se multipliaient.

Et puis, il y avait l’histoire. La France n’a pas supprimé de jour férié depuis 1982 — l’abolition du 8 mai comme jour chômé, rapidement rétabli. Toucher à ce symbole, c’était risquer un tollé national. Lecornu l’a compris. Et il a agi vite.

Quelles conséquences économiques et sociales ?

Sur le plan économique, certains experts regretteront un manque à gagner potentiel — estimé entre 0,3 et 0,5 point de PIB selon certaines études. Mais d’autres rappellent que la productivité ne se mesure pas qu’en heures travaillées. Le moral des troupes, la qualité de vie, la fidélisation des talents… tout cela compte aussi.

Socialement, c’est un signal fort. Le gouvernement reconnaît que les jours fériés ne sont pas de simples cases dans un calendrier. Ce sont des moments de respiration, de partage, de mémoire collective. Les supprimer, c’était risquer de creuser encore le fossé entre les citoyens et leurs dirigeants.

Et maintenant ?

Le message est clair : Lecornu veut gouverner autrement. Moins dans la verticalité, plus dans le dialogue. Cela ne veut pas dire qu’il renonce à réformer — loin de là. Mais il choisit ses batailles. Et celle-ci, il l’a évitée avec intelligence.

Reste à voir si ce geste sera perçu comme un signe de faiblesse… ou de sagesse politique. Une chose est sûre : les Français, eux, applaudissent. Et ils le feront savoir — peut-être dès le prochain pont.

Karim

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