Le représentant, le couvent et le thermos
Un voyageur de commerce, coincé en pleine campagne avec un téléphone mort et une voiture en rade, décide de marcher avec sa valise d’échantillons jusqu’à trouver de l’aide.
En fin de journée, il tombe sur un couvent isolé. Les religieuses, compatissantes, l’invitent à passer la nuit sous leur toit.
Au dîner, la mère supérieure lui demande poliment quelle est sa profession. Embarrassé, il avoue : « Je suis représentant en articles de plaisir intime. »
À sa grande surprise, la mère supérieure — avec un sourire malicieux — lui propose de faire une petite démonstration pour les sœurs, « histoire de rompre la monotonie du cloître ».
À contrecœur, il s’exécute… et connaît un succès fulgurant ! Chaque sœur repart avec son propre godemiché. Une vente record.
Enchanté, il s’approche de la mère supérieure — la seule à n’avoir rien acheté — et lui demande, avec un clin d’œil, ce qu’elle désire.
Elle hésite, rougit… puis pointe du doigt un objet resté dans sa valise, qu’il n’a pas présenté.
— Celui-là… c’est celui que je veux.
Interloqué, il regarde l’objet, puis elle, et bredouille :
— Pardonnez-moi, ma mère… mais celui-ci n’est pas à vendre. C’est… mon thermos.