Pierre Ménès : et si la chute était aussi spectaculaire que ses stats FIFA ?
Il fut un temps où Pierre Ménès vivait comme une star du ballon rond sans jamais avoir joué un match professionnel. Consultant incontournable, voix culte, revenus faramineux — son train de vie n’avait rien à envier aux joueurs qu’il commentait. Aujourd’hui, c’est une autre partie du match qui se joue : celle d’un homme en déclin, entre regrets, factures et silence médiatique.
Des contrats qui faisaient pâlir les footballeurs
Pendant des années, Pierre Ménès a touché ce que beaucoup de sportifs rêvent d’empocher. 100.000 euros par an chez Canal+ , 120 à 130.000 euros de droits à l’image , 80.000 balles avec Unibet … Et cerise sur le gâteau : FIFA , le jeu vidéo roi des stades virtuels, lui rapportait autour de 80.000 euros par saison .
Au total, il empochait environ 500.000 euros par an , pour un boulot qu’il décrit lui-même comme « très gratifiant »… mais « un cauchemar » à enregistrer. On le croit sans difficulté : lire des lignes de commentaires dans une pièce vide, ça n’a pas la classe d’un vestiaire de Coupe du monde.
Aujourd’hui : YouTube, la retraite, et quelques clopinettes
Exit les jets privés, les restaurants étoilés et les pubs télévisées. Pierre Ménès survit aujourd’hui grâce à sa pension d’invalidité, une chaîne YouTube qui génère à peine quelques centaines d’euros par mois , et une retraite promise autour de 4.500 à 5.000 euros mensuels .
« L’argent me manque, oui, évidemment », avoue-t-il sans ambivalence. Une confession qui fait sourire quand on connaît le passif de l’homme, accusé notamment par Marie Portolano , Isabelle Moreau et Francesca Antoniotti , dont les témoignages ont précipité sa chute.
De la télévision au podcast : dernière sortie avant la défaite totale ?
Autrefois roi du banc d’analyse de Canal+, il est désormais assis sur celui du regret, invité dans La Baze , le podcast de Sasha Elbaz, pour raconter sans filtre une carrière brisée, une image salie, et une vie bien différente de celle qu’il menait.
Entre ses chroniques dans Le Gymnopédie Show , ses campagnes publicitaires et ses heures passées à commenter des pixels, il avait bâti un empire financier solide. Aujourd’hui, il paie cash le prix de sa notoriété perdue.