Il achète une ferme à une condition : aucune abeille autour. Ce qui arrive ensuite est d’une bêtise inouïe.
Excellentissime !
C’est l’histoire d’un type à la recherche de la ferme idéale. Pas un simple bout de terrain, non : il veut LA ferme parfaite. Celle qui a du charme, de l’espace, et surtout… pas d’abeilles.
Un jour, il tombe sous le charme d’une bâtisse isolée au milieu de nulle part — ou presque. Le propriétaire ? Un agriculteur visiblement bien décidé à prendre sa retraite, si possible avant que ses genoux décident de partir en vacances seuls.
Les deux hommes discutent, négocient, et finissent même par s’entendre sur un prix. Mais l’acheteur pose une condition cruciale :
– Y a-t-il des abeilles ici ? Je déteste ça !
Le fermier, fier comme un coq dans une basse-cour, répond sans hésiter :
– Il y a autant d’abeilles ici qu’il y a de glacières au Pôle Nord.
Convaincant. Presque rassurant. Mais ce n’est pas assez pour notre acheteur prudent. Alors le paysan propose un pari aussi improbable que ridicule :
– Attachez-vous nu à cet arbre, je vous recouvre de lait, et si dans une heure aucune abeille ne vous a piqué, la ferme est à vous !
Facile, pense-t-il. Le lait est là, les vêtements volent, et c’est parti pour soixante minutes de méditation bovine.
Une heure plus tard, le fermier revient voir le candidat. Avant même de l’apercevoir, il l’entend hurler à pleins poumons, comme un cochon pris en flagrant délit de mauvaise foi.
– Ne me dites pas que vous avez été piqué ? demande le fermier, inquiet.
– Non non, répond l’homme en tremblant, mais par pitié, montrez à ce veau qui est sa mère…