Choc en vue : une taxe sur les petits colis chinois officialisée par François Bayrou
François Bayrou vient d’officialiser une mesure qui va bouleverser les habitudes des acheteurs en ligne. Le ministre des Comptes publics a confirmé la mise en place d’une nouvelle taxe sur les petits colis en provenance de Chine, un coup dur pour les plateformes comme AliExpress, Shein ou Temu, très plébiscitées par les consommateurs français.
Une décision attendue mais contestée
Cette décision fait suite à plusieurs mois de pression exercée par les acteurs économiques locaux, inquiets de voir les commerçants traditionnels et les PME étouffés par une concurrence déloyale. La France rejoint ainsi un mouvement européen visant à mieux encadrer le commerce numérique transfrontalier.
La taxe s’appliquera à tous les colis en dessous d’un certain seuil de valeur, normalement exonérés de frais douaniers. Cela pourrait bien changer la donne pour des millions de consommateurs habitués aux prix cassés venus d’Asie.
Un impact direct sur le pouvoir d’achat
Si la mesure vise à protéger l’économie nationale, elle pourrait aussi peser sur le budget des ménages, particulièrement sensibles aux prix bas. Les achats en ligne sur les plateformes chinoises ont fortement augmenté ces dernières années, notamment chez les jeunes et les classes moyennes.
Le gouvernement assure que cette taxe ne pénalisera pas les particuliers outre mesure, mais les premières estimations prévoient une augmentation moyenne de 10 à 20 % sur ces produits. Une donnée à suivre dans les mois à venir.
Un signal fort envoyé aux géants du e-commerce
Avec cette décision, la France affirme sa volonté de protéger son tissu économique tout en modernisant ses règles douanières. Elle s’inscrit dans une logique de régulation accrue des géants du numérique, initiée notamment par la Commission européenne.
Les grandes plateformes étrangères devront donc s’adapter à ce nouveau cadre. Certains observateurs estiment que cela pourrait pousser certains acteurs à implanter des entrepôts ou des filiales en Europe, afin de simplifier leurs opérations et d’éviter ces nouveaux frais.