La noyade absurde de Jeannot-le-dyslexique

Un homme se noie dans une rivière. Les pompiers sortent son corps de l’eau, silencieux, grave. La scène est tragique. Mais ce que révèle le pêcheur témoin bascule tout dans l’absurde.

Interrogé par la police, il lâche, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps : « C’était Jeannot-le-dyslexique. » Le policier, interloqué : « Le… quoi ? » Et là, commence une enquête surréaliste, où la langue française se noie avant même la victime.

Le témoin a tout vu… mais rien compris

Le pêcheur, calme, posé, explique : « Je le connaissais bien, Jeannot. Quand il voulait dire quelque chose, ça sortait toujours à l’envers. » Une précision pourtant cruciale, qu’il aurait pu donner plus tôt. Imaginez un homme qui, voulant dire « Bonjour », lance « ruojnoB » en souriant. Ou qui, au restaurant, commande un « ratsec » au lieu d’un steak. Pendant des années, personne n’a su s’il était un génie crypté ou juste un cas désespéré.

Mais là, dans l’eau, le drame prend une tournure tragique… et comique. Le policier, méfiant, demande : « Et là, il n’a pas crié ? » Le pêcheur réfléchit, comme s’il fouillait dans ses souvenirs comme dans une boîte à gants. Puis il lâche, perplexe : « Si… maintenant que j’y pense, il a dû essayer de crier “SOS ! SOS !”… Mais avec sa manie de tout dire à l’envers, moi, je n’ai rien compris. »

Oui, vous avez bien lu. Il a crié « SOS ». Mais à l’envers. Ce qui donne… « SOS ».

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