Noël à la poste : entre générosité et soupçons malicieux
La chute est excellente !
Il était une fois un modeste employé du Bureau de poste, chargé de trier ce courrier bizarre que personne ne veut recevoir. Vous savez, celui avec des adresses approximatives, ou carrément imaginaires. Le genre de lettres qu’on imagine écrites par des extraterrestres amateurs de calligraphie.
Mais ce jour-là, il reçoit une enveloppe singulière. L’adresse est claire, mais expéditrice : Dieu. Pas de code postal, pas de ville précise — juste une prière manuscrite. Curieux, l’employé décide d’ouvrir cette missive venue d’en haut.
À l’intérieur, une voix fragile et sincère : celle d’Edna, une veuve de 93 ans vivant dans une petite pension modeste. Elle raconte comment quelqu’un lui a volé sa sacoche contenant ses maigres économies — 100 euros, tout juste assez pour offrir un repas de Noël à deux amis chers. Sans cet argent, son rêve festif s’effondre. Alors elle implore : « S’il vous plaît, pourriez-vous m’aider ? »
Touché, l’employé partage la lettre avec ses collègues. Et là, contre toute attente, se produit une chose rare dans un monde où les machines remplacent souvent les cœurs : ils sortent leurs portefeuilles. Un euro ici, trois là, et même un billet de 20 planqué dans une poche depuis trop longtemps. Au final, après une collecte improvisée, ils réussissent à rassembler 96 euros.
Fier comme Artaban, l’équipe glisse les billets dans une enveloppe anonyme et l’envoie à l’adresse indiquée : 66, rue Jean-Talon apt 2, 48310 Villois.
Le soir venu, tous rentrent chez eux avec un sourire en coin. Ils avaient peut-être traité des milliers de colis, mais ce geste-là, c’était différent. C’était humain.
Quelques jours plus tard, au lendemain de Noël, une nouvelle lettre arrive. Toujours adressée à Dieu. Bien sûr, tout le bureau s’attroupe autour de la table pour découvrir ce que la vieille dame a écrit en retour.
Et Edna commence par remercier le Seigneur avec ferveur. Grâce à Sa générosité divine, elle a pu préparer un magnifique repas de fête. Ses amis sont repartis contents, les assiettes vides, les yeux brillants. Tout semblait parfait.
Puis vient la chute :
« Au fait, il manquait 4 euros sur le montant. J’ai bien peur que cela ait été volé par ces sales cons d’employés malhonnêtes du Bureau de Poste. »
Silence dans le bureau. Quelqu’un recrache son café. Un autre regarde ses chaussures, gêné. Et soudain, on réalise que parfois, même les anges peuvent avoir des doutes… surtout quand ils ont des problèmes de monnaie.
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