Trump en pape ? La nouvelle lubie présidentielle qui fait trembler le Vatican
Alors que le monde catholique se prépare pour un conclave historique, Donald Trump vient de lancer une idée pour le moins originale : et si c’était lui, le prochain pape ? Sans attendre l’aval des cardinaux, ni même être catholique, ni même pratiquant, il a publié une photo où il s’imagine dans la tenue papale. Le cliché, généré par intelligence artificielle, est d’une réalisme troublant. Reste à savoir si cette initiative relève de l’humour décalé, de la provocation politique ou d’un début de mégalomanie inquiétante.
Une image choc : Trump en soutane blanche, mitre dorée et regard inspiré
Pas de légende. Pas d’explication. Juste une image diffusée sur Truth Social, le réseau social privé de l’ex-président américain. Sur ce montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle, Donald Trump apparaît vêtu de la fameuse soutane blanche, coiffé de la mitre papale, la croix en or autour du cou, et l’index levé vers le ciel comme pour annoncer une révélation divine.
Diffusée à quelques jours seulement du conclave officiel , cette publication tombe au moment précis où 133 cardinaux se réunissent en secret pour élire le successeur du pape François, décédé le jour de Pâques. Un timing parfaitement choisi pour générer le maximum de réactions — ce qui n’est jamais un hasard chez Trump.
Le président américain avait dit qu’il «aimerait être pape» quelques jours avant le conclave. →https://t.co/JCvjcUGddb pic.twitter.com/TFDSnwKsbK
— Le Figaro (@Le_Figaro) May 3, 2025
« J’aimerais être pape » : quand la boutade devient image
Quelques jours avant cette diffusion, lors d’une interview musclée avec une chaîne chrétienne américaine, Donald Trump avait lancé avec son aplomb habituel : « J’aimerais être pape. Ce serait mon choix numéro un. » À l’époque, les commentateurs avaient souri, certains avaient ironisé, d’autres avaient simplement haussé les épaules.
Mais voilà qu’aujourd’hui, cette déclaration prend une tout autre dimension. Car ce n’est plus une phrase isolée, mais bien une image qui matérialise cette envie improbable. Une façon subtile (ou pas) de dire : « Pourquoi pas moi ? »
Réactions en cascade : colère, moquerie, incompréhension
Sur les réseaux sociaux, le tollé est immédiat. Les internautes, toujours prompts à réagir face aux sorties tonitruantes de l’ancien locataire de la Maison-Blanche, ne se gênent pas :
- « Il perd complètement les pédales. »
- « Faut-il interdire les IAs capables de produire ce genre de blasphème ? »
- « Le pape Trump, ça aurait un certain style finalement… »
- « Il peut pas non plus créer sa propre religion ? »
- « Il ne peut pas être pape, il est protestant. Mais bon, on va pas chipoter. »
Loin de calmer les esprits, cette sortie renforce l’idée que Donald Trump aime jouer avec les symboles, les limites et surtout les médias.
Vatican sous pression : quand la diplomatie frôle le ridicule
Ce n’est pas un secret : les relations entre Donald Trump et le Vatican ont toujours été tendues. Le pape François, décédé récemment, avait plusieurs fois critiqué ses politiques migratoires drastiques. Il avait même affirmé que ces approches « commencent mal et finissent mal ».
Avant sa mort, il avait rencontré en audience privée J.D. Vance, le vice-président catholique très conservateur. Une rencontre qui avait alimenté les spéculations sur les tensions idéologiques entre Washington et Rome. Et voilà que Trump remet le couvert, non pas en envoyant un ambassadeur, mais en publiant une photo de lui en pape.
On pourrait presque y voir une réponse symbolique : « Puisque vous ne me comprenez pas, je deviens votre chef spirituel. »
La stratégie Trump : créer le buzz, imposer le sujet
Donald Trump maîtrise parfaitement l’art de monopoliser l’attention médiatique. Peu importe le sujet, peu importe le contexte, chaque sortie est pensée pour générer du bruit. Cette photo en est une preuve supplémentaire.
En choisissant de publier cela juste avant le conclave, il impose sa présence dans un événement religieux majeur. Il force les institutions, les journalistes, les croyants et les sceptiques à parler de lui — encore et toujours.
Est-ce une tentative d’humour ? Une volonté provocatrice de brouiller les frontières entre politique et religion ? Ou simplement une manœuvre marketing pour rester dans l’actualité mondiale ?
Peu importe la réponse. Une chose est claire : Donald Trump entend continuer à dominer le jeu médiatique, même si pour cela, il faut imaginer un siège à Saint-Pierre — virtuel, mais puissant.