SCANDALE AU VATICAN : Emmanuel Macron accusé de vouloir influencer l’élection du prochain pape
Une tempête politique secoue l’Italie alors que le président français est soupçonné de manœuvres pour peser sur le choix du successeur du pape François. La presse transalpine s’enflamme, révélant des rencontres troublantes à quelques jours du conclave.
Un déjeuner qui fait polémique
Selon des informations du Monde, Emmanuel Macron aurait récemment déjeuné près de l’ambassade de France en Italie avec quatre des cinq cardinaux français appelés à voter lors du conclave du 7 mai. Parmi eux, Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille et potentiel favori, ainsi que trois autres éminences grises de l’Église française.
Ce rendez-vous discret a immédiatement suscité des interprétations enflammées. « Macron veut même choisir le pape », titre sans ambages le journal La Verità, proche des milieux conservateurs italiens.
Les soupçons d’une manœuvre anti-Meloni
Les tensions s’exacerbent autour de la possible élection de Matteo Zuppi, archevêque de Bologne et figure progressiste. Ce dernier, issu du mouvement Sant’Egidio avec lequel Macron a également dîné, est connu pour ses positions libérales sur les migrants – à l’opposé de la ligne dure de Giorgia Meloni.
« Le président français chercherait à contrer l’influence de l’extrême droite italienne au Vatican », analysent certains observateurs. Une thèse que dément fermement Sant’Egidio : « Macron cherche à comprendre le processus, pas à l’influencer ».
La France au cœur des spéculations
Avec cinq cardinaux électeurs – dont Philippe Barbarin, ancien archevêque de Lyon – la France dispose d’un poids non négligeable dans le futur conclave. Une influence qui inquiète certains cercles italiens, prompts à voir dans chaque initiative française une ingérence inacceptable.
Alors que le Vatican s’apprête à tourner une page historique, cette affaire révèle les tensions souterraines qui agitent les relations franco-italiennes. Reste à savoir si ces accusations trouveront un écho au-delà des milieux conservateurs transalpins.