Choc : Le gouvernement étudierait la location de cellules en Europe de l’Est pour désengorger les prisons françaises
Face à une surpopulation carcérale persistante, le gouvernement français envisagerait des solutions extrêmes. Selon plusieurs sources concordantes, Paris étudierait la possibilité de **louer des places de prison en Europe de l’Est**. L’Allemagne et l’Espagne ne seraient pas exclues du périmètre d’analyse. Une piste inédite qui relance le débat sur la gestion du système pénitentiaire.
Une idée surprenante mais sérieusement étudiée
Le ministère de la Justice travaillerait depuis plusieurs semaines sur des options alternatives pour faire face à un problème récurrent : la surpopulation carcérale. Avec près de 70 000 détenus pour une capacité d’accueil estimée à 58 000 places, le système est sous tension.
Selon des informations rapportées par des médias comme France Info et Le Monde, des discussions informelles auraient eu lieu avec certains pays européens, notamment en Europe de l’Est, pour évaluer la faisabilité d’une location de places de prison à l’étranger .
Pourquoi l’Europe de l’Est ?
Les États concernés disposent souvent de capacités d’hébergement excédentaires dans leurs établissements pénitentiaires. Des pays comme la Pologne ou la Hongrie présentent des taux d’occupation inférieurs à ceux observés en France. Cette solution pourrait s’avérer moins coûteuse que la construction de nouveaux établissements en France, tout en répondant à une urgence sécuritaire et sanitaire.
Cependant, cette idée soulève de nombreuses interrogations juridiques, diplomatiques et éthiques. Comment encadrer la détention de citoyens français hors des frontières nationales ? Quel impact sur les relations franco-étrangères ? Les garanties légales sont encore mal définies.
L’Allemagne et l’Espagne aussi dans le viseur
Si les premiers contacts se sont concentrés sur l’Europe de l’Est, Berlin et Madrid n’ont pas été totalement écartées. Ces deux pays disposent d’un cadre juridique plus proche du droit européen et d’un historique de coopération pénale avec la France. Des négociations restent possibles, selon des diplomates anonymes contactés par Le Figaro.
Cette approche multilatérale traduit une volonté du gouvernement de ne négliger aucune piste pour résoudre une crise structurelle vieille de plusieurs décennies.